Les Jeudis de l’Angoisse (Des Comics) #48

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La Mouche, seconde partie

Le mois dernier je vous laissais en vous disant que cet excellent film qu’est La Mouche avait eu droit à une suite : Embarquons donc de suite et sans transition autre que cette petite introduction presque inutile pour un second voyage en télépod dans les méandres des suites commerciales et des produits dérivés !

La Mouche II sort donc en 1989 et à l’image du premier opus, reprend la trame principale de la suite du film original de 1958, Le Retour de la Mouche, sorti en 1959. Seulement et comme le premier film, il n’en reprend que l’idée générale, à savoir le fils du scientifique du premier film reprenant les recherches de son père.
Dans le film original, il arrive au fils le même genre de mésaventure que son père : Alors qu’il réussi avec succès à reproduire l’expérience de son père, le héros est trahit par un espion industriel qui l’enferme dans la machine en y ajoutant volontairement une mouche. Le pauvre homme réapparaît, affublé d’une tête, d’un bras et d’une jambe de mouche et va engager une croisade vengeresse envers tout ceux responsables de sa condition.

Plusieurs scénarios furent écrits pour une éventuelle suite au film de 1986 : Une première version écrite par Tim Lucas avait même reçue le soutien de David Cronenberg, Jeff Goldblum et Geena Davis. Dans cette version, la conscience de Seth Brundle avait survécu dans l’ordinateur du téléporteur et les scientifiques de Bartok Industries l’utilisait pour des expériences de clonage et d’hybridation entre humains et animaux, créant une multitude de monstres. La conscience de Seth réussi malgré tout à prendre contact avec Veronica, qui la libère et lui permettrait de reprendre le contrôle de la machine pour ainsi au final, rejoindre un corps sain et de renaître.
Ce scénario ne fut pas retenu, la Fox préférant un autre scénario écris par Frank Darabont, (sur la base d’un premier jet écrit de Mick Garris), beaucoup moins coûteux à réaliser.

L’histoire de ce second opus prend pour point de départ le cauchemar de Veronica dans le premier film, cauchemar dans lequel elle rêve d’accoucher d’un énorme asticot. Le second film commence donc par cette scène, malheureusement devenue réalité : Durant son accouchement, Veronica met au monde une créature difforme à l’état larvaire et décède peu après…
Intrigué par les mouvements de cette créature, un des docteurs perce ce qui se révèle être en fait un cocon contenant un bébé humain parfaitement viable. Recueilli par Bartok Industries (l’entreprise pour laquelle travaillait son père), le petit garçon va alors grandir de façon accélérée et développer une intelligence hors du commun : A seulement cinq ans, Martin Brundle (Eric Stoltz), a le physique d’un homme adulte d’une vingtaine d’années et l’intelligence d’un scientifique. Il se lie d’amitié avec Anton Bartok (Lee Richardson), le chef d’entreprise de Bartok Industries.
Martin découvre rapidement que Bartok s’est approprié les recherches de son père et tente vainement de reproduire son expérience.
Jusque là, Bartok ne réussi même pas à transporter des objets inanimés et durant une scène cruelle à laquelle assiste Martin, un chien de laboratoire avec lequel il s’était lié d’amitié sert de cobaye pour réapparaître horriblement mal-formé…

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« Allô ? Oui, j’aimerais signaler la disparition de ma carrière après ce film… »

Bartok demande alors à Martin de travailler avec lui sur la machine de son père, Martin accepte et en quelques semaines réussi avec succès à téléporter un téléphone. Il cherche alors à téléporter de la matière organique et durant ces recherches nocturnes, fait la connaissance d’une employée de nuit, Beth (Daphné Zuniga) avec laquelle il se lie d’amitié. Mais alors qu’il tente de transporter le cactus que Beth avait sur son bureau, celui-ci réapparais complètement déformé… Après plusieurs essais, Martin réussi avec succès à téléporter un chaton mais cette réussite coïncide avec l’apparition de plusieurs pustules sur ces bras. Comprenant qu’on lui cache quelque chose, Martin découvre la vérité sur son père et son tragique destin et comprend que lui aussi est en train de muter. Trahit par Bartok, transformé en une horrible créature, Martin va lors tenter de faire ce que son père n’a pas eu le temps de faire : Inverser le processus en se servant des téléporteurs pour séparer son ADN de celui de la mouche.

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Martin (Eric Stoltz), Beth (Daphné Zuniga) et Bartok (Lee Richardson)

Peu séduit par le scénario de cette suite, toujours produite par Mel Brooks, David Cronenberg laisse sa place à Chris Walas, responsable des effets spéciaux du premier film. Quand au rôle principal, il subira plusieurs changement : Le premier acteur pressenti fut Keanu Reeves mais celui-ci refusa. Ce fut ensuite Vincent D’Onofrio qui fut envisagé, mais ses essais ne furent pas concluant et permis à Eric Stoltz d’avoir le rôle. Pour la petite anecdote, Eric Stoltz avait été recalé quelques années plus tôt au casting de Retour Vers le Futur pour le rôle d’un autre Martin, Marty McFly, au profit de Michael J. Fox.

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Eric Stoltz et Chris Walas sur le tournage du film

Ce qui faisait la force du premier film, c’était cette longue dégénérescence de Seth Brundle, son calvaire qui touchait chaque spectateur en le mettant face à une peur antique et naturelle, à savoir le mettre face à sa propre et inéluctable décrépitude, montrée, grossie et exagérée par le destin de ce scientifique malchanceux.
Car dans le fond, La Mouche c’est ça : Une métaphore de la vie. On partait d’un personnage neutre et vierge, Seth Brundle, scientifique sans vie sociale et encore moins sexuelle, à la vie sans fantaisie qui du jour au lendemain, à la faveur d’une rencontre avec une jeune femme et une expérience qu’il ne sait pas encore ratée, s’éveille et commencé enfin sa vie : De la découverte de l’amour, l’apparition des poils dans son dos, de l’apprentissage de la sexualité, de l’image du jus blanc qui littéralement éjacule de ces doigts (et avec lequel il domine et élimine ces rivaux, métaphore masculine « subtile » quand tu nous tient…) jusque la longue et douloureuse décrépitude (lors d’un passage il marche même avec des cannes) jusque ne plus ressembler à rien en devenant une créature méconnaissable, le destin de Seth Brundle, c’est juste une image grossie et obscène de notre propre existence et c’est en cela que le film était effrayant.
Pourquoi je parle de ça dans la partie consacrée à sa suite et pas dans la partie consacrée au premier film ? Tout simplement parce que toute cette réflexion, ce cheminement scénaristique, il n’existe pas dans sa suite.

Car La Mouche II, c’est juste un simple film de monstre, rien de plus. Même si le film possède de bonnes idées et des scènes intéressantes (la scène, déchirante et émouvante des retrouvailles avec le chien), le film accumule les poncifs et les passages obligés de ce genre de film. Là où le premier film prenait tout son temps, dans La Mouche II, à l’image de la croissance du héros, tout va trop vite : De la période enfantine du héros, expédiée en quelques flashbacks, de sa métamorphose, rapidement esquissée en quelques scènes, tout se qui pourrait rendre Martin intéressant est expédié dans la première moitié du film pour dans la seconde, n’être qu’un banal film de monstre tuant à tour de bras tout ceux se trouvant sur son chemin.

C’est d’autant plus dommage que la plupart des acteurs s’en sortent plutôt bien, Eric Stoltz en tête, et fournissent des prestations convaincantes (notons aussi la participation de John Getz, qui s’offre un caméo en reprenant son rôle de Stathis Boran, caméo aussi inutile que remarquable duquel on retiendra surtout sa fausse barbe).

Pour ce qui est des effets spéciaux, même si quelques créatures sont plutôt réussies, notamment le « ver » final ou le pauvre chien mal-formé, la créature principale, elle, manque cruellement de crédibilité et encore une fois, souffre de la comparaison avec celle du premier film. Alors que la mutation finale de Seth Brundle, apothéose horrible de sa longue agonie au faciès grotesque et terrifiant à la fois, repoussait les limites de l’horreur, celle de ce second film, encore une fois, semble presque banale et peine véritablement à convaincre. Plus semblable à un Gremlins taille XXL qu’à une véritable créature insectoïde, que ce soit son attitude ou ses expressions, difficile d’être impressionné par une créature avec aussi peu de personnalité…

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« Gizmo, caca ! » Oups, je me suis trompé de film…

La Mouche II n’est qu’un banal film de monstre de série B qui aujourd’hui aurait probablement les honneurs d’un direct-to-video. Mais à l’époque, voulant surfer sur le succès du premier, les producteurs ont préféré cette suite banale à un film plus ambitieux, souffrant clairement de la comparaison avec le premier.

Les spectateurs et les critiques ne s’y tromperont d’ailleurs pas, le film est un échec cuisant, aussi bien critique que public et peinera à rentrer dans ses frais.
Il est un peu dommage que la première tentative pour explorer l’univers créé dans le premier film se solde par cette suite plus que bancale, presque oubliable.

La Mouche : L’opéra

Oui, vous avez bien lu, il existe un opéra tiré du film de David Cronenberg.
Étonnant ? Pas tellement, puisque le film et sa structure se prêtent plutôt bien à ce genre de spectacle.
Étonnant, cet opéra l’est encore plus lorsque l’on apprend les noms des personnes aux commandes : Cet opéra fut composé par Howard Shore, auteur de la musique du film, la mise en scène est de David Cronenberg lui-même et la direction musicale est assurée par la superstar de ce genre, Placido Domingo !
Elle fut jouée pour la première fois au Théâtre du Châtelet à Paris le 2 juillet 2008 puis à l’opéra de Los Angeles en septembre de la même année.
Il en existe de nombreux extraits sur internet. J’ai écouté un des enregistrements audio et difficile de juger car autant être franc, je n’y connais rien. De ce que j’en ai entendu, il s’agit d’un opéra monté sur la musique du film et à l’oreille, c’est assez plaisant, mais les quelques critiques que j’ai pu en lire ici et là ne sont pas vraiment enthousiastes…
Si vous êtes amateur d’opéra, vous pouvez toutefois vous laissez tenter.

La Mouche : Le comic

C’est en entendant parler d’un comic inspiré par le film que m’est venu l’idée de consacrer cette chronique et je fus assez surpris de constater durant mes recherches que peu de médias s’étaient intéressés au personnage.

Pour ce qui est de la Mouche du film original, le personnage est tombé dans le domaine public et il est apparu en temps que guest dans de nombreux médias, le plus souvent dans des déclinaisons. L’une des plus connue étant Baxter Stokman, un des ennemis emblématique des Tortues Ninja.
L’un des segments de la série animée Les Simpsons parodiera même le film dans la saison 9 : Dans l’épisode Spécial Halloween VIII, Homer achète une machine de téléportation au professeur Frink et après avoir fusionné son chat et son chien, Bart la teste sur lui même avec une mouche. En résulte deux créatures : Bart s’approprie le corps de la Mouche et la mouche le corps de Bart, avec juste leurs têtes d’échangées.

Mais il s’agit de La Mouche originelle, pas de la version de David Cronenberg et en ce qui concerne cette dernière… Et bien, quasiment rien ! C’est d’autant plus étonnant que le monde des comics notamment est plutôt friand de ce genre de licence cinématographique à exploiter : Là où les films fantastiques de la même époque (Aliens, Predator, Hellraiser, Vendredi 13 ou même Evil Dead) ont eu droit à leurs versions de papier, l’absence de La Mouche et son idée d’hybridation par téléporteur interposé est particulièrement étonnante.

A ce jour, il n’existe qu’un seul comic dérivé du film qui fait suite au film La Mouche II en en étant une suite directe.
Vu ce que je pense du film La Mouche II, ça part plutôt mal et là où ce comic aurait pu être une chance pour le personnage de Martin Brundle de gagner un peu d’épaisseur, il n’en ai en fait rien.

The Fly : Outbreak est donc une mini-série en 5 numéros, publiée par IDW de mars à juillet 2015.

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L’histoire est donc la suite directe du film La Mouche II : Martin Brundle travaille toujours pour Bartok Industries et a repris ses recherches sur la téléportation avec comme ultime but de pouvoir séparer les gènes des êtres ayant été malencontreusement fusionnés, dont le « pauvre » Anton Bartok. Dans une tentative de guérir ce dernier, Martin lui fait faire un énième voyage de téléportation… Sans succès.

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Mais dans les jours qui suivent, après avoir séjourné dans une chrysalide, Bartok mute inexplicablement et devient une créature insectoïde aussi puissante que contagieuse.
Martin comprend alors que plutôt que de soigner Bartok, il l’a en fait perfectionné et a réorganisé ses gènes de façon équilibré, ce qui a eu pour effet d’en faire une sorte d’hybride homme-insecte parfait, ce qui était le but de Bartok dans le second film… Bartok-Mouche est rapidement mis hors d’état de nuire par Martin et la sécurité du complexe, mais Martin soupçonne qu’il soit très contagieux : Toutes les personnes l’ayant de près ou de loin approchés sont alors mis en quarantaine dans un hôpital isolé sur une île, Martin compris.
Alors que celui-ci et sa compagne Beth (qui est toujours sa copine et aime beaucoup les sex toys, vous comprendrez si vous lisez le comic) continue de communiquer à distance via internet, les autres personnes ayant approché Bartok-Mouche commencent lentement à manifester des comportements similaires à ceux de Seth Brundle durant sa mutation ; Force et agilité surhumaine, hyper-sexualité, le seul étant visiblement immunisé semblant être Martin.

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Très vite les autres patients mutent, devenant eux aussi des hybrides. Dans le petit hôpital, la situation devient vite incontrôlable et Martin devient le seul capable de pouvoir empêcher cette épidémie de sortir de l’île.

Au scénario nous avons donc Brandon Seifert, un habitué des comics à licence puisqu’il a déjà signé les scénarios de comics Hellraiser (la mini-série The Dark Watch, que je vous conseille), Godzilla ou Doctor Who, à noter qu’il est également le créateur du comic Witch Doctor. Il est associé pour l’occasion à un autre scénariste, Denton J. Tipton, un habitué lui aussi des comics à licence puisqu’ayant travaillé sur les comics X-Files, Transformers et GI Joe.

Malgré ce qui semble être des pointures aux commandes de l’histoire, The Fly : Outbreak, ne vole pas bien haut niveau originalité… Là où le principe de l’hybridation par téléportation aurait put être une parfaite possibilité d’ouverture vers un univers étendu, en multipliant par exemple les antagonistes mutants, les deux scénaristes nous livrent une classique histoire de virus mutant transformant ses victimes en monstres…
Je ne suis pas du genre à cracher sur ce genre d’histoire, je suis même plutôt fan, mais dans le cas présent, une licence aussi prestigieuse et avec autant de portée et de possibilités méritzit clairement mieux que ce genre de développement archi-classique.
On y trouve d’ailleurs tout les passages inhérents de ce genre : De l’attaque des monstres, en passant par l’arrivée de l’armée et les scènes d’action qui en découlent, on est en terrain connu du début à la fin, même le final, confrontant les héros à un mutant surpuissant est présent…
Je me répète certes, mais avec une licence comme celle-ci, offrant tellement de possibilités, il est dommage que les scénaristes aient choisi ce genre d’orientation pour leur histoire.

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Pour ce qui est de la partie graphique, là par contre, c’est clairement une réussite.
Aux commandes des cinq numéros, on retrouve avec plaisir l’artiste Menton3 dont j’ai déjà parlé rapidement dans cette rubrique.
Je ne vous cache pas que je suis un fan absolu de cet artiste, son style sombre et glauque, presque surréaliste, sauve ce comic et offre un spectacle horrifique presque éblouissant : Chaque planche est une véritable œuvre d’art, ni plus ni moins.
Pour l’occasion il est d’ailleurs accompagné d’un autre artiste, David Stoupakis, un peintre américain reconnu pour ces tableaux gothiques (les fans de métal le connaissent surtout pour son illustration de l’album de KoRn, See You et des deux premiers albums du groupe Haloburn).
Je ne sais pas exactement qui a fait quoi, mais le résultat est juste stupéfiant : Il se dégage des planches une froideur médicale, particulièrement glaçante, donnant aux comics une ambiance hors du commun.

Alors que sur le fond, The Fly : Outbreak se contente d’une intrigue d’un classicisme presque frustrant, sur la forme c’est une réussite éblouissante.
Si vous aimez le style Menton3, je ne peux que vous conseiller de jeter un œil à sa bibliographie, particulièrement intéressante, son style étant clairement original et peu commun.

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Tentative manquée donc pour cette première, et pour l’instant seule, déclinaison de l’univers créé par David Cronenberg. Comme je l’ai dit plus haut difficile à croire qu’avec autant de possibilités, les scénaristes se soient contentés de cette classique histoire de virus contagieux et à l’image du film dont il est la suite, The Fly : Outbreak reste un produit marketing anecdotique, surfant sur le succès d’un film culte (d’ailleurs il aurait été plus honnête de l’intitulé The Fly II : Outbreak) dont on ne retiendra que la partie graphique, heureusement éblouissante.
Encore une fois, dommage…

Note : A l’heure où j’écris ces lignes, l’éditeur Flamival a pour projet de publier ce comic en France courant 2018.

Peu de films réussissent la prouesse de vous effrayer et vous secouer dans votre fort intérieur malgré une thématique simple : L’Exorciste et sa fillette possédée qui ne fait que débiter des insanités, Les Dents de la Mer et Alien et leur monstre quasi-invisible, Le Projet Blair Witch et Paranormal Activity et leur absence de… Tout, les exemples de films ayant basé leur légende sur un concept simple ne manquent pas.
La simplicité est en soit un facteur difficile à appréhender pour certains spectateurs, certains préféronts les films complets, dans lesquels tout est expliqué, décortiqué, aux personnages définis et à l’histoire limpide et souvent, se finissent bien. Je peux comprendre cet attitude, mais la simplicité a cet avantage de forcer le spectateur à s’interroger sur lui-même et à se demander pourquoi il a trouvé une œuvre plus effrayante qu’une autre. Et c’est en cela que La Mouche, partant d’un postulat simple (Un homme se transforme en mouche) nous fais nous interroger sur nous-même : Pourquoi cette longue et douloureuse décrépitude nous touche et nous effraie ? Parce qu’elle nous renvoie à nous-même et à nos propres peurs corporelles, charnelles, comme la peur de vieillir, de la maladie et toutes ces autres choses qui touche à notre corps, notre seul et unique sanctuaire, la seule chose qui nous appartiens vraiment.

La peur que véhicule La Mouche c’est cela, la profanation de notre corps par une entité étrangère, que l’on ne comprends pas et contre laquelle ont ne peut rien : La Mouche, c’est juste un résumé de nos peurs naturelles, grossies, exagérées, en une heure trente de film et c’est pour ça qu’il est si effrayant. Tout simplement.

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