C’est en ce beau (mais froid) dimanche 4 février 2018 que je fus convié à ce qui est pour moi un des événements de référence chaque année pour la pop culture, le Paris Manga & Sci-Fi Show.
Ayant depuis de nombreuses éditions ouvert ses horizons à autre chose que les animés et bandes dessinées japonaises à l’occasion de sa fusion avec le Sci-Fi Show, cet événement emblématique de la pop culture dans l’hexagone est-il toujours, après autant d’éditions, l’endroit où il faut être ? Réponse tout de suite !
Je n’ai pas tari d’éloges sur les éditions précédentes de ce festival et sans surprises, celle-ci ne fera pas exception : Le Paris Manga & Sci-Fi Show est sans aucun doute l’un des festivals les plus appréciables sur lesquels j’ai le plaisir de me rendre et qui, aussi surprenant que ce soit, trouve le moyen de se bonifier avec le temps.
Sans surprises, une grande partie du salon est dédiée à la japanimation et à la culture japonaise, moi qui ne suis pas un grand lecteur de mangas (j’en lis un peu, en chroniquant d’ailleurs de temps en temps sur le site où vous lisez ces mots) j’avoue ne pas vraiment m’attarder sur les stands et animations en relation avec ce média… Non moi je suis là pour le « coin comics » et autant dire que cette année, il y avait du lourd, voir du poids lourd, carrément du légendaire (et je ne parle pas de Katchoo !).
Organisé par Central Comics, l’espace artistes et auteurs de comics était cette année dominé par la venue du grand Alan Davis, véritable légende du média, les fans de comics connaissent l’aura et l’influence qu’a eu le dessinateur britannique et je dois avouer que m’être retrouvé face à lui m’a rendu tout chose. Serviable, accueillant et sympathique malgré son grand âge, l’homme a dessiné quasiment toute la journée où je fus présent, ne rechignant sur aucune demande, même si les dessins du Phénix des X-Men furent prédominantes, ce qui est normal quand on sait qu’il a grandement contribué à l’évolution de ce personnage.
A ces cotés, on pouvais compter quatre autres légendes : L’encreur et dessinateur Mark Farmer (qui d’ailleurs, posté juste à cotés d’Alan Davis proposait d’encrer les dessins de ce dernier, l’occasion rêvée de repartir avec deux noms de légende sur le même dessin, ce que je fis évidemment !), Bob McLeod, l’artiste reconnu pour son travail exceptionnel sur la série New Mutants de Marvel, pour les mutants de Marvel, l’autre invité de choix était Fabian Nicieza, et enfin dernier invité et non des moindres, Tom Lyle, artiste qui a su donner à l’infâme Venom ses lettres de « noblesse ».
Hormis ce « coin des légendes », d’autres artistes étaient également présents, la gente féminine étant admirablement représentée avec Tina Valentino, Maria Laura Sanapo, Dimat (NDLK : Dont vous pourrez bientôt écouter la captation de la conférence où elles intervenaient et intitulée Femme et Comics) et enfin la délicieuse Virginie Siveton, qui avec le temps va devenir un des piliers de ce festival !
Les autres artistes présents étaient légion, comme les talentueux et sympathiques Alessandro Viti, Marco Santucci, Julien Hugonnard Bert et Laurent Lefeuvre.
Désolé pour ceux que j’ai oublié…
Pour ce qui est du salon en lui-même, il fut riche en animations et conférences, auxquels vu le peu de temps passé sur place je n’eu malheureusement pas le loisir d’assister…
Passons maintenant à l’organisation en elle-même : Vu la popularité des mangas, se balader à l’heure de pointe dans les espaces qui leur étaient consacrés étaient, comme chaque événement de ce type, vraiment difficile et il fallait attendre un peu que l’après-midi se finisse pour en profiter : Fidèle à lui même, le festival continue sur sa lancée avec une organisation claire, des allées assez larges pour circuler calmement et une discipline quasi-militaire plus que nécessaire, notamment pour les dédicaces des acteurs (cette année on pouvais compter sur des acteurs emblématiques du petit écran comme Richard Dean Anderson, le MacGyver original ou la plantureuse Pamela Anderson) qui se sont déroulées dans un calme olympien.
En résumé, fidèle à sa réputation de festival agréable dans lequel il fait bon se balader, le Paris Manga & Sci-Fi Show reste à mon sens l’une des références des manifestations de ce type consacrée à la pop culture en France, un festival qui bien loin des dérives mercantiles de certains autres événements du même type prône avant tout la convivialité et l’accessibilité, le tout organisé avec passion et sérieux.
Le Paris Manga & Sci-Fi Show, il faut y aller, juste une fois, pour être sûr d’y revenir à l’édition suivante !
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