Il y a quelques semaines, j’exprimais ma déception sur le fait que l’anthologie Love is Love, qui rend hommage aux victimes de la tuerie du Pulse en rassemblant des dizaines de petites d’histoires crées par plus de 300 intervenants, n’ait pas reçu une récompense lors des derniers GLAAD Awards dans la catégorie outstanding comic-book.
Juger de la qualité d’une oeuvre c’est une chose et je respecte évidemment le choix porté sur The Woods de James Tynion IV. Mais je déplore encore une fois grandement l’absence d’un prix spécial créé à cette occasion car comme dans n’imposte quel média, les comics sont un moyen d’expression sans pareille, un moyen aussi de sensibiliser le commun des mortels sur une certaine réalité, un moyen de panser ses blessures.
Cette semaine nous avons pris connaissance de la sélection des comics nominés pour les Eisner Awards, l’une des récompenses les plus prestigieuses pour tout artiste et auteur de la profession et dont les résultats nous seront dévoilés lors de la prochaine San Diego Comic Con.
Et là encore dans la catégorie Best Anthology, la sélection s’est faite remarquer par l’absence de Love is Love pourtant parue en 2016 et donc logiquement éligible à une nomination. Le problème c’est que le site d’Amazon aurait statué le fait que ce livre était publié en 2017 (il est paru en fait le dernier mercredi de l’année 2016, le 28 décembre), et donc destiné à faire partie des nominations de cette même année.
Il ne s’agit donc aucunement d’homophobie de la part des intervenants, mais d’une maladresse (comme si il suffisait de se fier à Amazon pour regarder les dates de sortie des livres et pas directement sur le site des éditeurs… enfin bref), celle-ci excusée à partir de moment où oui, Love is Love fait désormais partie de cette catégorie parmi les titres suivants :
Love is Love est bien plus qu’une simple anthologie. C’est une réponse sans pareille et frontale face à la violence, l’horreur, la peur. C’est un message de recueil et de paix, de solidarité. C’est un hymne à l’Amour.
Parmi toutes les œuvres parues en 2016, il y en a une je crois qui mérite bien tous les honneurs car elle fait appel à notre humanité, notre cœur, car il suffit parfois d’un battement de celui-ci pour faire bouger les choses.
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