Parce qu’il n’y a pas qu’Harley Quinn dans la vie, il était grandement temps que sa partner in crime fasse également l’objet d’une série à son nom… même si il ne s’agit ici que d’une mini-série de six numéros dessinée par Clay Mann (Magneto: Not a Hero) et écrite par Amy Chu (Sensation Comics Wonder Woman #19, qui reste l’un des plus émouvants de la série), il n’en est pas moins important d’en saluer l’initiative.
Au même titre que Ms. Quinzel, Pamela Isley A.K.A. Poison Ivy a su constituer depuis ses débuts en 1966 une véritable fanbase, et ce pour commencer grâce à ce cher Robert Kanigher (la légende raconte qu’il a été inspiré par Betty Page pour créer ce personnage) dont on a beaucoup parlé sur ce blog, principalement pour sa (trop ?) longue participation sur la série Wonder Woman, ainsi que pour son fameux Superman’s Girlfriend Lois Lane #106. Le dessinateur Sheldon Moldoff (à qui l’on doit également Hawkgirl et une certaine Batwoman version années 50) est quant à lui responsable de sa plastique à la fois si reconnaissable et envoûtante…
Mais depuis toutes ses années, il faut reconnaître que les apparitions intéressantes de notre anti-héroïne se comptent sur les doigts de la main, et ce malgré un vrai potentiel se trouvant d’ailleurs cruellement d’actualité dans son combat pour l’écologie.
Pour ma part si vous voulez en savoir plus sur ce personnage avant de sentir le doux parfum de cette mini-série, je ne saurais que vous conseiller les titres suivants centrés sur elle : Batman Legend of the Dark Kight #42-43 publiés en 1993, de John Francis Moore et (les dessins toujours sublimes de) P. Craig Russel, Batman : Poison Ivy datant de 1997, toujours écrit par John Francis Moore et cette fois-ci dessiné par Brian Apthorp, ainsi que Batman & Poison Ivy : Cast Shadows d’Ann Nocenti et John Van Fleet réalisé en 2004.
Il serait totalement injuste d’oublier son importance dans le run No Man’s Land, la contribution de Bruce Timm dans son évolution, elle y est en effet présente dans la plupart des titres Batman auquel il a officié, ainsi que sa présence dans les séries plus récentes telles que Gotham City Sirens (2009-2011) et Birds of Prey (version New 52, avec un Duane Swierczynski en très très grande forme !), autant de titres qui ajoutent également et indubitablement l’affect que l’on peut ressentir pour cette héroïne qui joue constamment sur le fil d’une pétale de rose…
Espérons en tout cas que cette nouvelle mise en lumière laisse présager de belles opportunités pour Pamela, Harley et Selina ayant déjà leur titre respectif, il n’y a pas de raison qu’elle n’ait pas le sien, nom d’un hibiscus !
❤