In the begenning there was only chaos. Then out of the void came the unknowable place where death dwells, and night.
Then somehow love was born, bringing the start of order and light.
And from this, on one planet, She came.
Depuis que je l’ai découverte grâce à Womanthology, je n’ai jamais été avare d’éloges concernant le talent de l’artiste Renae De Liz sur ce blog et rassurez-vous, ce n’est pas dans ce billet que je vais changer mon fusil d’épaule, bien au contraire.
Inaugurant en quelque sorte l’année Wonder Woman et présageant je l’espère de très belles ondes pour notre Amazone préférée en 2016, le premier numéro de la mini-série numérique The Legend of Wonder Woman (composée de 9 épisodes) remplace en effet au pied levé l’excellent Sensation Comics Featuring Wonder Woman, une série qui véhiculait parfaitement l’esprit et la grandeur de Diana de Themyscira, et malheureusement achevée au bout de 51 numéros (ce qui est déjà pas mal, je vous le concède).
Bénéficiant d’une totale liberté de la part de son éditeur et épaulée comme à son habitude par son coloriste de mari Ray Dillon, la dessinatrice a décidé pour notre plus grand bonheur de réinstaurer une certaine harmonie dans la mythologie (sans mauvais jeu de mots) de l’héroïne, valdinguant d’un coup de lasso de vérité ce que DC nous inflige depuis 2011 à savoir dans les grandes lignes qu’elle est la fille de Zeus et que les Amazones sont des harpies/mantes religieuses sans aucune pitié envers la gent masculine.
Qui plus est et hasard du calendrier, il y a beaucoup de points en commun entre ce premier numéro et celui de Superman: American Alien dont je vous parlais pas plus tard qu’hier, ne serait-ce que par la direction prise par ces deux séries, à savoir la genèse et la jeunesse de ces deux icônes de la pop culture, tout en s’attardant longuement sur le concept de la parentalité, c’est à dire de la place et du statut du père pour Superman, celui de la mère pour Wonder Woman.
Le résultat en est tout simplement fabuleux. S’attardant longuement (c’est à dire quasiment tout le long de ce numéro) sur le destin et le cœur d’Hippolyta, Reine des Amazones, Immortelle, mais non moins femme dans toute sa solitude, De Liz nous narre, illustre, et actualise surtout pour les générations futures ce dont il est question depuis toujours, à savoir que Diana est à la fois un cadeau et un miracle tout autant pour sa mère que pour nous, lecteurs déjà bien acquis à sa cause.
Les lignes de l’illustratrice, dont on se demande comment elles peuvent être autant sous exploitées tout comme son appréhension du personnage, sont tellement parfaites que l’on ignore encore tout simplement pourquoi ce n’est pas elle qui officie sur la série régulière. En une phrase c’est bien simple, Renae De Liz est née pour dessiner Wonder Woman.
The Legend of Wonder Woman se dirige donc parfaitement comme je m’y attendais, du moins pour ce premier numéro d’excellente facture, son auteure ayant décidé de recentrer les bases de ce que l’on doit savoir sur les origines de la Princesse Diana, tout en s’attardant sur la problématique de la relation entre Hippolyta et sa fille faite d’argile.
Voilà en gros tout ce que j’avais à dire sur ce premier numéro de The Legend of Wonder Woman sans trop vous spoiler. Mais si par un hasard quelconque, je devais laisser sur le carreau 1 ou 2 loulous complètement dubitatifs, voilà ce qui nous attend pour la suite, maintenant vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus…
Comme dirait l’autre, KAPOW !!!
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