Creepshow
Les années 80, ça a un peu été la folie pour les productions horrifiques et fantastiques de qualité, et la liste de films fantastiques et d’horreur aujourd’hui devenus cultes sortis à cette période est longue, très longue même (un peu comme ma b… ma bêtise). Personnellement, c’est à cette période qu’au travers de divers moyens comme les vidéoclubs, les prêts de VHS entre potes, la programmation hétéroclite de la cinquième chaîne de l’amico Berlusconi (l’ancienne Cinq comme disent les vieux, parce que la cinquième chaîne, ça n’a pas toujours été une chaîne consacrée aux documentaires sur les ragondins, il y a eu une époque où elle diffusait des mangas et des films d’horreur, si, si, je vous jure !) et surtout avec une fameuse émission hebdomadaire de la sixième chaîne dont j’ai volontairement pompé le titre pour cette rubrique, que j’ai fait le plus gros et le principal de mon éducation bisseuse actuelle.
Contrairement à ce que laisse penser mon introduction un brin nostalgique, ce n’est pas de cette période bénie où la TV diffusait autre chose que de la télé-réalité dont je vais parler aujourd’hui, mais d’une des nombreuses perles des vidéoclubs de cette faste décennie : Creepshow de Stephen King et George A. Romero et de sa brillante adaptation en comics, signée Berni Wrightson (et oui, encore lui, je vous avais prévenu quand j’ai commencé cette rubrique, que c’est un nom qui reviendrait souvent !).
Mais avant toute chose, plaçons les personnalités à l’œuvre sur ce monument de l’horreur des années 80, car ici on a encore du lourd, que dis-je : du mastodonte de l’horreur !
Au scénario, on a la légende mondiale de l’horreur, un nom que même si vous n’avez jamais lu aucun de ses livres, ou jamais vu aucune des adaptations de ses romans, vous en avez forcément déjà entendu parler : il s’agit de l’homme qui a vendu plus de livres que Dieu, le maître de l’horreur, incontesté et incontestable, le grand Stephen King !
Stephen King dans le détail, c’est qui ? Je vais essayer de faire rapide et concis car détailler la carrière et l’œuvre de Stephen King serait franchement très laborieux… Donc, il s’agit d’un romancier américain originaire du Maine (beaucoup de ces romans s’y déroulent) spécialisé dans l’horreur et le fantastique dont le succès ne s’est jamais démenti depuis son premier roman publié en 1974 aux États-Unis. Ce premier roman c’est Carrie, l’histoire d’une lycéenne persécutée par ses camarades, qui se découvre des pouvoirs télé-kinésique et fini par les utiliser pour se venger.
King est un auteur très prolifique, il publie en moyenne un roman tout les deux ans depuis ses débuts, parfois même un par an à certaines périodes. Pour ce qui est des thèmes abordés dans ses livres, King n’a pas de limite : Hantise (Shining, Christine), post-apocalyptique (Le Fléau), monstre (« Ça »), extra-terrestres (Dreamcatcher), dimension parallèle (Langoliers, issu du recueil Minuit 2), pouvoirs psychiques (Carrie, Charlie, Dead Zone), animaux tueurs (Cujo), morts-vivants (Simetierre), séquestration (Misery) et psychose collective (Bazaar), King a écrit sur nombre de thèmes divers et variés, avec toujours la même qualité et surtout le même succès.
Chez Stephen King, il y en a résolument pour tous les goûts et même si vous n’êtes pas vraiment coutumier de la lecture de roman, il y en aura forcément un qui vous plaira et je ne peux que vous encourager à jeter un œil à sa bibliographie pour y trouver votre bonheur.
Ces romans ont souvent été adaptés au cinéma ou à la télévision, souvent avec succès : Shining, Carrie, Il est Revenu, et Simetierre entre autres font partis des meilleures adaptations de ses œuvres et je vous les recommande chaudement.
Aux commandes de Creepshow, on a à la réalisation une autre légende de l’horreur, l’homme qui a inventé le mythe du zombie moderne et tous ses codes (les zombies que l’on voit dans Walking Dead par exemple), le pape du gore, George A. Romero.
Big George, comme il est surnommé parmi les fans de films d’horreur, est un réalisateur américain dont la carrière commence dans les années 60 en tant que réalisateur de publicités pour la télévision , secteur en plein essor à l’époque, avec sa société, The Latent Image. On lui doit notamment la mythique publicité américaine pour Calgon, montrant un vaisseau s’introduisant dans une machine à laver, parodiant le fameux film Le Voyage Fantastique.
La publicité américaine parodique pour Calgon réalisée par George A Romero
Mais c’est en 1968 que Big George marque durablement le monde de l’horreur avec un film devenu aujourd’hui culte et incontournable : La Nuit des Morts-Vivants.
Ce film retrace le funeste destin d’un groupe de survivants réfugiés dans une ferme en rase campagne. Durant une nuit, ladite ferme va être assiégée par des morts-vivants cannibales dénués de réflexion et se comportant de façon lente et mécanique. A l’époque le terme « zombies » n’existe pas encore mais George A. Romero et son équipe viennent de donner naissance à ce qui deviendra l’un des genres majeurs de l’horreur par la suite, le film de zombies.
Réalisé dans un noir et blanc glaçant, La Nuit des Morts-Vivants est un des films majeurs de l’horreur que tout cinéphile se doit d’avoir vu au moins une fois (1).
Bande-annonce de La Nuit des Morts-Vivants
La Nuit des Morts-Vivants aura plusieurs suites, toujours réalisées par Romero : Dix ans plus tard sort le cultissime Dawn of The Dead / Zombie (2), considéré à ce jour comme le plus grand film de zombies jamais réalisé, suivront Le Jour des Morts-vivants (1985), Land of the Dead (2005), Diary of the Dead (2008) et Survival of the Dead (2009). Hormis le film de zombies, Romero aura une filmographie hétéroclite tout en restant dans le thème du fantastique : sorcellerie (Season of the Witches), vampire (Martin), slasher (Bruiser), animal tueur (Incidents de Parcours), le pamphlet rebelle (Knightriders) ou le film à skecths (Creepshow, dont on va revenir plus bas en détails), il s’est essayé à beaucoup de styles.
Sous son apparence de gentil papy, Romero est un réalisateur indépendant typique, connu pour son franc-parler et son coté passionné, faisant de chacune de ses apparitions et interviews des moments assez savoureux.
Creepshow s’est donc un film à quatre mains, celles de Stephen King et celles de George A. Romero mais c’est aussi et surtout un vibrant hommage à tout un pan de la culture comics américaine : celle des comics d’horreur des années 1950, les fameux EC Comics.
Ce n’est pas un secret, ces comics ont très largement influencé l’imaginaire horrifique américain et les deux auteurs présentés plus haut en sont des fans inconditionnels, l’ayant avoué à de nombreuses reprises. Il était donc évident qu’à un moment ou un autre, ces deux auteurs leur rendraient hommage et c’est dans cette logique d’hommage que Stephen King et George A. Romero ont fait Creepshow, et quel hommage !
Les EC Comics, ce sont avant tout des revues d’horreur anthologiques (compilant plusieurs histoires courtes) aux titres désormais mythiques : si le plus connu reste le très populaire Tales From the Crypt (Les Contes de la Crypte en français) suite à sa géniale adaptation télévisée, d’autres revues n’en sont pas moins mémorables comme The Haunt of Fear, The Vault of Horror, Crime SuspenStories ou encore Weird Science (3).
Les EC Comics se déroulaient toujours de la même façon : Une histoire particulièrement horrible, des protagonistes vicieux, souvent vénaux, se livrant à des actes particulièrement horribles (il est souvent question de meurtres brutaux, mais aussi de cannibalisme et autres joyeusetés de ce genre). Mais le plus souvent dans ces histoires le plus important est la chute, établissant souvent une vengeance brutale contre le « héros » de l’histoire, accompagné d’une morale, souvent un peu douteuse. Néanmoins, certaines revues n’hésitent pas à taper sur la société en elle-même avec des histoires réellement engagée, comme c’est le cas de certains récits publiés dans la revue Shock, condamnant souvent des travers de l’époque comme le racisme, la misogynie ou l’antisémitisme.
Les EC Comics se sont aussi toute une pléiade d’auteurs devenus depuis de véritables légendes du milieu du comics : Harvey Kurtzman, John et Marie Severin, Otto Binder ou encore Wallace Wood ont fait leurs premières armes dans les pages de ces magazines.
L’aventure EC Comics s’arrête fin 1956 sous la pression de la Comics Magazine Association of America et son tristement célèbre Comics Code Authority.
Il faudra attendre 1958 et la création de l’éditeur Warren Publishing pour enfin retrouver l’esprit EC.
Creepshow, c’est donc un brillant hommage à ces comics historiques et après ce (court) interlude explicatif, revenons donc à ce fameux film.
Shape shifting high
and a haunted eye.
Falling plastic and paper demons !
No trace of time,
I’m branded sly,
I am your ghostmaster baby free me.
Rob Zombie – Return of The Phantom Stranger (Hellbilly Deluxe, 1998)
Sorti aux États-Unis le 12 novembre 1982 (il fut présenté le 16 mai de la même année en avant-première au festival de Cannes) Creepshow est construit à l’image des comics auxquels il rend hommage, découpé en 5 courts métrages dont deux sont des adaptations de nouvelles de King. Il contient également un prologue et un épilogue, montrant un jeune garçon puni par son père pour lire des comics d’horreur, le jeune garçon étant interprété par le propre fils de Stephen King, Joe (futur Joe Hill).
La première histoire est titrée La fête des Pères, et raconte une soirée au sein d’une famille aisée durant laquelle le vieil oncle acariâtre de la famille va revenir d’entre les morts pour réclamer son gâteau de fête des pères. On y aperçoit dans un petit rôle l’acteur Ed Harris, dont c’est l’un des premiers rôle au cinéma et la deuxième fois qu’il tourne pour George Romero (il avait déjà joué dans Knightriders).
La seconde histoire est La Mort Solitaire de Jordy Verill, et nous conte la triste histoire de Jordy, un paysan naïf qui après avoir touché une météorite tombée dans son jardin va lentement se faire consumer par une plante extra-terrestre. Le pauvre paysan est d’ailleurs interprété par Stephen King lui-même qui visiblement s’éclate comme un fou en surjouant ce personnage totalement farfelu.
La troisième histoire est appelée Un Truc Pour se Marrer, et décrit le stratagème de Richard, un mari trompé passionné de vidéos pour se débarrasser de sa femme infidèle et de son amant en les noyant tandis qu’il filme leur longue agonie. Richard est interprété par Leslie Nielsen, l’acteur fétiche de la série de comédies des Y a t’il… ? qui interprète ici un rôle totalement en opposition de sa filmographie habituelle, la femme infidèle est quant à elle interprétée par Gaylen Ross, déjà vue dans le fameux Dawn of the Dead / Zombie de Romero.
L’avant-dernière histoire, La Caisse, raconte comment après qu’un de ses étudiants ait découvert une vieille caisse enfouie depuis 150 ans dans les sous-sols de l’université où il travaille, un professeur va se servir du monstre sanguinaire qui y est enfermé pour se débarrasser de sa femme despotique et colérique.
La dernière histoire est Ça grouille de partout, et montre la longue descente aux enfers de Upson Pratt, un businessman sans pitié atteint de mysophobie (la peur de la saleté) vivant dans un environnement totalement hermétique. Durant une nuit, il va se retrouver assiégé dans son appartement par une armée de cafards. Des cinq histoires il s’agit de la plus complexe, ce huis-clos étant constamment un jeu avec le spectateur, lui faisant se demander si l’invasion des insectes est bien réelle ou totalement inventée par la victime.
Comme vous pouvez le constater avec ces petits résumés, les cinq histoires sont très variées, on passe d’un style horrifique à l’autre.
George Romero a volontairement opté pour une réalisation très exubérante, avec des cadrages très typés bande dessinée, parfois renforcés par des effets de style comme des bulles ou des exclamations, une photographie totalement saturée faite de couleurs vives et des acteurs toujours sur la limite entre le sérieux et le surjeu.
Les effets spéciaux sont volontairement exagérés et très réussis, signés par le talentueux Tom Savini (un habitué des productions d’horreur, on lui doit notamment les effets spéciaux de Zombie et du Jour des Morts-Vivants, ainsi que ceux de Vendredi 13 ou de Maniac), Savini fait également une apparition dans l’épilogue de Creepshow, dans le rôle d’un des deux éboueurs (le moustachu).
Tous ces éléments donnent au film un véritable aspect de comédie noire totalement décalé, doublé d’un hommage évident aux comics d’horreur dont il est inspiré.
C’est un film aujourd’hui totalement culte, que tout fan de comics et de cinéma bis se doit de voir au moins une fois déjà pour son respect exemplaire au matériel dont il s’inspire, et ensuite pour la passion évidente des comics d’horreur qu’il dégage par son aspect volontairement coloré et décomplexé.
En France, s’il a fait en VHS le bonheur des vidéo-clubs pendant des années et est ressorti de nombreuses reprises dans ce format, ce n’est pas le cas du format DVD : A ma connaissance il ne fut réédité qu’une seule fois dans ce format au début des années 2000 par TF1 Vidéo dans une version d’assez bonne facture mais aujourd’hui assez difficile a trouver à un prix abordable… Reste à espérer prochainement une version bluray.
Bande-annonce de Creepshow
Du comics au cinéma, il n’en fallait pas plus pour que le chemin inverse se fasse et c’est ainsi que dans un but purement marketing, l’adaptation en version papier du fameux film soit publié par l’éditeur Penguin Books en juillet 1982 aux États-Unis, soit deux mois avant la sortie du film.
Simple objet marketing ou véritable livre méritant un intérêt bien plus approfondi ? Encore une fois les apparences sont trompeuses et la version papier de Creepshow se révèle bien plus intéressante qu’il n’y paraît, voir rivalise aisément avec son modèle filmé !
Creepshow, la bande dessinée, reprend exactement la même trame scénaristique que la version cinéma : les histoires y sont identiques car c’est le scénario du film qui a servi a réaliser son adaptation séquentielle, Stephen King étant d’ailleurs crédité comme scénariste sur cette adaptation. Pour ce qui est de la partie visuelle, on retrouve un habitué de cette rubrique puisqu’il s’agit encore une fois du maître incontesté du comic d’horreur, le grand Berni Wrightson (4), qui signe l’intégralité de la partie graphique, dessins, encrage et couleurs.
Donc pas besoin de revenir sur le scénario de la BD, intéressons-nous plutôt à sa partie graphique et encore là pas vraiment de surprise puisque le talent de Berni Wrightson n’est plus à contester : visuellement, c’est donc un véritable bonheur, l’expérience de Wrightson pour les histoires d’horreur doublée de son savoir-faire obtenu en travaillant pour l’éditeur Warren font de Creepshow en BD un véritable moment d’anthologie horrifique à lire absolument.
La plus grosse différence entre le film et la BD est l’absence du prologue et de l’épilogue du film, remplacé dans sa version papier par une présentation de chaque épisode par un personnage squelettique à capuche, typique des hôtes chers à ce genre de comics.
Là où la version dessinée de Creepshow se montre exemplaire, c’est que même sans connaître le film, elle s’apprécie tout autant, tellement elle est respectueuse des codes inhérents des EC Comics. Plus qu’une simple adaptation, c’est en fait une véritable œuvre hommage à elle seule, quasiment affranchie de son aspect purement adaptation.
Plus qu’une adaptation, Creepshow est donc un comic qui se révèle être une véritable réussite, parfaitement autonome.
Pour moi les deux versions se valent : d’un côté on a un film en hommage et respectueux à tout un pan de la culture américaine particulièrement réussie et de l’autre une œuvre dessinée… Qui fait exactement la même chose et replonge le lecteur dans cette époque où les pages des comics étaient remplis de monstres, de tueurs en tout genre et de morales douteuses.
Il est réellement impossible pour moi de les départager car je les trouve tout deux totalement similaires et de qualité égale dans leurs domaines respectifs : le film est un incontournable du cinéma de genre, et la BD une réussite totale tout aussi incontournable que je considère également comme un classique.
Le comic Creepshow fut le plus publié en France, tout d’abord un court extrait dans le magazine Special USA #1 (l’épisode Un Truc pour se Marrer) puis en intégralité chez Albin Michel en partenariat avec L’écho des Savanes en 1983 conjointement avec la sortie française du film. Il sera réédité et retraduit bien des années plus tard par Soleil US (en 2012) dans une édition d’excellente qualité que je vous recommande chaudement.
Creepshow, que se soit en film ou en bande dessinée, c’est un classique et comme tous les classiques, il mérite d’être vu et j’espère que cette chronique vous en aura donné envie et vous donnera peut-être également envie de vous plonger dans les comics d’horreur des années 50 à 70, d’EC bien évidemment, mais aussi de Warren, ou même de DC Comics.
Quand on est fan de comics, il faut savoir varier les plaisirs et quel meilleur moyen pour s’ouvrir à ces comics d’horreur mythiques que de commencer par le diptyque film et papier Creepshow ?
C’est bientôt Halloween, vous cherchez un film d’horreur typique à vous mettre sous la dent ? Ne cherchez plus, Creepshow et son adaptation sont là pour ça !
En tout cas c’est ce que je vous conseille et sans fausse modestie, si vous suivez cette rubrique (oui vous là-bas, les deux du fond !), vous savez que je suis généralement de bon conseil dans le domaine.
Creepshow aura deux suites : une en 1987 bien en dessous de son modèle et assez inégale dans ces segments et une dernière en 2006 qui tient plus du nanard de série B…
1. Il faut savoir que le film étant de plus tombé dans le domaine public, vous pouvez le regarder en streaming ou le télécharger sur internet sans aucuns problème et tout à fait légalement, vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas le voir.
2. Le film est en fait titré Dawn of the Dead aux États-Unis mais ce n’est pas le cas en Europe, où pour des besoins marketing, il est renommé simplement Zombie. De plus, la version européenne est radicalement différente de la version américaine : le film est plus court, a été remonté par Dario Argento (dont la société distribue le film en Europe) et toute la bande-son a été réenregistrée par le groupe italien Goblins. Les deux versions sont donc diamétralement différentes, Romero ayant d’ailleurs souvent avoué ne pas trop aimer la version européenne.
Personnellement, je préfère la version européenne, beaucoup plus vive et percutante dans son déroulement. Il existe également une version director’s cut, sorte d’hybride entre les deux versions précédemment citées et réputée comme étant la meilleure version des trois, elle n’est jamais sortie en France mais est disponible dans d’autres pays, notamment en Angleterre ou en Allemagne.
3. Les meilleures histoires de ces revues sont traduites en français par l’éditeur Akileos dans des albums du même nom que les revues.
4. Pour plus d’information sur cet auteur phare de la BD d’horreur américaine, je vous conseille de remonter les précédents épisodes de cette rubrique, il est question de lui assez souvent dans ces lignes.
Sinon mine de rien, ça fait un an ce mois-ci que j’anime cette rubrique ! Ça se fête !
Je veux mon gâteau !