L’égalité en bandes dessinées

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Je crois qu’il n’est pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour trouver un titre à ce billet, tellement celui de l’exposition qui se déroule actuellement à Toulouse à L’espace des diversités et de la laïcité (38 rue d’Aubuisson) jusqu’au 21 juin résume bien son propos.
L’inauguration de cette expo avait lieu aujourd’hui, au total 10 panneaux traitent de la démarche que diverses œuvres et auteurs tentent pour faire avancer les choses en terme d’égalité de sexe et de genre, de race, et d’amour… par le biais du 9ème art.

Cette exposition traite de la lutte contre l’homophobie, le racisme, le sexisme… Elle est ouverte à tous mais spécialement travaillée pour les élèves de collèges et lycées.
Populaire par excellence, la BD est passée d’un art mineur au 9e art, au XXe siècle. Elle s’est émancipée et séduit tous les publics car elle adopte tous les genres, intègre des personnages et des récits plus complexes et aborde toutes les thématiques.
Les 6 premiers panneaux, thématiques, abordent les questions liées au racisme, au sexisme, à l’homophobie. Les 4 derniers panneaux, génériques, traitent des genres autobiographique, fantastique, historique et humoristique.
Cette exposition propose aux enseignants une sélection de 30 BD pour réfléchir aux questions de discrimination et veut apporter des éléments de connaissance sur l’immigration, le racisme, le sexisme, l’homophobie et sur certains genres littéraires dans le domaine de la BD.
Une valise pédagogique, adaptée au collège ou au lycée, sera disponible avec les titres présentés dans l’exposition.

Cette ‘exposition fait partie d’un cycle intitulé « Enseigner l’égalité » avec les deux autres expositions suivantes : « Littérature jeunesse contre les discriminations » et « Cinéma contre l’homophobie ».

Alors le fait de savoir que Wonder Woman et Batwoman sont des personnages qui vont pouvoir être exploités d’une manière pédagogique au sein des collèges et des lycées me procure une joie sans nom… D’ailleurs si certains établissements sont intéressés sur ces deux sujets précis je me ferais un plaisir d’intervenir dans les classes à titre gratuit, cela va sans dire, c’est en plus quelque chose que j’ai déjà eu l’occasion de faire, il y a une dizaine d’années (à l’époque sur Tarzan et Batman) sur près de 500 élèves de primaire et collège lors d’un festival consacré aux adaptations de comics au cinéma dans un petit cinéma Héraultais… Ça c’était dans une autre vie, mais je suis sure que certains lecteurs de ce blog s’en souviennent encore.

8 commentaires sur “L’égalité en bandes dessinées

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  1. Ça a l’air super intéressant ! Est-ce que cette expo évite l’écueil « Tintin au Congo » qui revient un peu trop souvent pour rien dans l’actu ?

  2. Ce qui me fait rigoler c’est qu’à côté de ça on nous balance des œuvres du style « 50 nuances de Grey », où la femme (Anastasia) passe pour une cruche de service et est complètement soumise à son seigneur et maître (Christian Grey) ; je suis étonné que les associations féministes ne soient pas montées au créneau, vu que la plupart du temps elles gueulent pour un oui ou un non.

      1. Disons que je voulais simplement relever ce curieux paradoxe de notre époque moderne : d’un côté on nous « bassine » avec le féminisme, l’égalité, la lutte contre le sexisme, etc… et d’un autre côté sortent des « œuvres » (livres, films…) dignes du Marquis de Sade et qui font un tabac phénoménal.
        Mais bon, faut pas oublier qu’on vit dans un monde de fous, donc quelque part c’est pas étonnant.

      2. Je suis désolée que tu te sentes bassiné par le féminisme et la nécessité de vouloir mettre les femmes au même rang que les hommes. Cette expo est d’utilité publique, elle va même être présentée dans les collèges et lycée, car le sexisme est une notion qui s’installe directement chez les plus jeunes pour ne jamais disparaître.
        50 shades n’est quand à lui qu’une fanfiction de Twilight qui a connu le succès et qui restera un effet « culturel » générationnel, tout comme les boys band où ce genre de chose.
        Je pense qu’il faut voir les choses d’une manière beaucoup plus large. Prôner l’égalité maintenant se traduira par des actions menées dans 10 ou 20 ans par des gens qui auront reçu cette éducation au préalable. Qui se souviendra de 50 shades dans 20 ans mis à part pour son buzz à l’époque ?

  3. Peut être.

    Par contre je ne me sens pas spécialement bassiné par le féminisme, mais j’ai tendance à m’en méfier un peu ; je me suis toujours demandé si le féminisme, au lieu de vouloir libérer la femme et d’en faire des êtres épanouis, n’a pas pour but d’en faire des caricatures d’hommes.

    Je peux me tromper mais je sens qu’il y a quelque chose de pas très net dans tout ça.

    1. Alors là c’est simple, il te suffit juste de parler avec ces femmes qui se battent chaque jour contre le sexisme ambiant et tu verras par toi même qu’il n’y a pas de caricature comme tu dis. Et puis, comment ça pas très net ?

    2. Je pense que beaucoup de gens se « sentent exaspérés » par le féminisme car ils confondent le « vrai » féminisme (lutte pour l’égalité dans tous les domaines) et les quelques extrêmes que l’on trouve chez une minorité de militants (comme dans toutes les causes), voir se laissent peut-être influencer par toutes les contre-vérités et affabulation du camp adverse.

      Enfin bref, pour moi le féminisme de base c’est juste du bon sens !

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