Cette année le festival d’Angoulême a largement contribué à faire connaitre le roi des comics auprès d’un large public par le biais de nombreuses conférences (j’en ai filmé deux, là encore je vais vous les partager très bientôt), mais surtout d’une exposition retraçant sa carrière à l’aide de reproductions de planches emblématiques, de textes décrivant notamment ses aléas avec les deux principaux éditeurs avec lesquels il a travaillé, et la mise en avant de bon nombre de ses collaborateurs, de Joe Simon à Dick Ayers.
Cette exposition a eu la particularité de rendre hommage comme il se doit à un esprit bouillonnant de création qui n’aura de cesse que d’influencer les futures générations de dessinateurs et scénaristes de comics.
L’un des fils rouges de cette expo dépeint la frustration de Kirby de ne pas avoir eu gain de cause en matière de droits d’auteur auprès de Marvel et DC sur la paternité de bon nombre de ses personnages encensés au cinéma de nos jours, que ce soit Captain America, les X-Men, Le Surfer d’Argent, Thor, Hulk, et les Avengers, Ant-Man, Les 4 Fantastiques, ou le fameux Groot que l’on voit désormais se trémousser le popotin sur un un air des Jackson Five…
Comme vous pouvez vous en douter j’ai particulièrement apprécié la partie consacrée à sa carrière chez DC Comics au début des années 70, et les quatre séries dont il était responsable et faisant partie de son univers appelé le Quatrième Monde : Forever People, Mister Miracle, New Gods, et Superman Pal’s Jimmy Olsen.
De part le nombre impressionnant des personnages qu’il a créé, et employant un style à l’époque totalement novateur et dont l’influence majeure n’aura jamais fini de marquer toute une industrie, Jack Kirby est présent dans tous les courants et tous les genres, et fait partie de ces auteurs qui resteront omniprésents car indissociables de ce medium.
Bonjour,
Journaliste pour le magazine ELLE, j’écris un article sur le boom des super-héroïnes. Serait-il possible de vous interviewer par téléphone cet après-midi? Vous pouvez me contacter par mail: guinhut.helene@gmail.com ou via Twitter @heleneguinhut
Merci d’avance.
Hélène Guinhut.