Lauréat du Grand Prix du festival l’année passée, Bill Watterson et son oeuvre culte Calvin et Hobbes ont fait l’objet d’une très belle et très complète exposition qui se tenait à l’Espace Franquin (tout comme celle sur Mafalda l’année dernière), composée de près de 200 documents, et élaborée par le Billy Ireland Cartoon Library & Museum situé à Columbus dans l’Ohio, état de naissance et de résidence de Watterson.
Détaillant la genèse des aventures trépidantes du garnement et de son inséparable tigre, cette exposition explique également les influences de son auteur (nous avons eu le bonheur de voir des originaux de Peanuts de Charles Schulz, Pogo, de Walt Kelly, ou encore Krazy Kat de George Herriman) ainsi que la place de cette oeuvre au sein d’un genre à part entière qu’est le dessin de presse.
Au fil des saisons, les gags de ce duo attachant d’explorateurs en herbe sont à la fois universels et imparables dans leur traitement, Watterson étant ce génie de la narration qui a dû longtemps se plier aux contraintes du format des comic-strip publiés dans les journaux du dimanche.
Bill Watterson s’est toujours évertué avec Calvin et Hobbes à analyser divers sujets de société à travers les yeux de ses héros, renvoyant inévitablement à nos souvenirs d’enfance faits autant de rêve que d’incompréhension du monde qui nous entoure.
En parallèle à cette exposition, une conférence animée par Harry Morgan s’est tenue pendant le festival, rencontre que votre blogueuse préférée s’est fait un plaisir de filmer et vous présentera dans les prochains jours. En attendant voici quelques détails de cette fameuse expo qui fut l’un des plus beaux événements de ce festival d’Angoulême.
J’adore Calvin et Hobbes. Bill Waterson est un maître de la narration : quelques cases suffisent pour faire passer une émotion ou une réflexion plus profonde sur la vie. J’ai découvert Calvin et Hobbes en cours d’anglais au lycée via une prof qui avait su utiliser ce monument de la culture américaine pour intéresser ses élèves.
Moi c’est une ex au début des années 2000 qui me l’a fait découvrir, J’ai été tout aussi touchée et émerveillée par la simplicité et l’efficacité de sa manière de raconter des histoires. J’ai retrouvé un peu de Calvin et Hobbes dans le Liverty Meadows de Frank Cho bien qu’il soit différent dans de nombreux points, le duo formé par Oscar et Truman m’y a fait beaucoup pensé.
Je ne connais pas Liverty Meadows (le monde des comics est un continent qui reste à explorer pour moi) 🙂
Oups, Je viens de m’apercevoir que j’ai fait une coquille, il s’agit de Liberty Meadows avec un B (sorry ^^) c’est sorti en français grâce à deux maisons d’éditions, chez Vents d’Ouest sous le nom (étrange) de Psycho Park, puis sous son titre original chez Canto Editions. Si tu as l’occasion de le feuilleter , je te le conseille vivement !