Essayons tant bien que mal de rependre le fil de nos vies… sur une note des plus joyeuses, ou en tout cas qui donne envie d’explorer 2015 avec moins d’anxiété.
La série dont je vais vous parler, et dont le premier numéro est prévu pour le 29 avril prochain nous promet en tout cas de belles sensations fortes grâce à son ton décalé, son imagerie rétro, et sa dose d’action digne des meilleurs films et séries du genre.
Scarlett Couture (publié chez Titan Comics) est en effet une série qui se veut être dans la lignée de ce que Danger Girl nous avait offert de mieux à ses débuts, de l’espionnage, de l’aventure et du glamour, le tout saupoudré de moult références dignes de Ian Fleming.
A mi-chemin entre Phil Noto et les Frères Hernandez, le style de Des Taylor (qui est un grand admirateur des héroïnes DC) est un véritable petit courant d’air frais qui va envahir nos saines lectures comme si, à l’instar de Lady Killer et la série TV Marvel’s Agent Carter (dont je parlerai très bientôt, cela va de soit) un vent de nostalgie continuait à souffler sur les jupes plissées de nos héroïnes.
Le personnage principal et éponyme est une riche héritière issue du milieu de la mode qui, pendant son adolescence a été enlevée et détenue contre une rançon, avant d’être sauvée par le lieutenant Spencer Kelly, qui va l’entraîner au combat et à l’espionnage afin qu’elle ne se retrouve plus jamais dans cette situation. Quand elle apprend que sa mère fut autrefois espionne pour la CIA, Scarlett utilise l’empire maternel comme couverture pour conduire sa propre quête et ramener les plus grands criminels de la planète à la justice.
Votre commentaire