Et bien voilà, nous y sommes en 2015…
Pourtant avant de commencer pleinement cette année qui va s’avérer riche en rebondissements j’en suis sure, jetons un dernier regard si vous le voulez bien encore un peu sur ce qu’il s’est passé en 2014 du point de vue du TLGB…
En effet, dans ce rendez-vous désormais des plus classiques, il est de coutume de revenir sur ce qui m’a le plus marquée, ou au contraire de parler un peu de ce dont je n’ai pas eu le temps (ou l’envie) de faire allusion en cette belle (?) cuvée 2014. Et oui, c’est l’heure des bilans, ensuite on se promet tout plein de bonnes résolutions à soi-même pour 2015 et on repart… comme si de rien n’était.
10/Oh raaaaaage ! Oh désespooooar ! Scarlett Johansson s’est mariée et a eu un enfant !
Que dire de plus ? Que ce bilan commence très mal voilà ! En plus si c’est pour jouer dans des films pas terribles (Lucy) ou avoir une pose complètement débile sur l’affiche de Captain America : Le soldat de l’hiver, je trouve que cela fait un peu beaucoup en une seule année ! Non mais Scarjo je t’en prie ressaisis-toi, sinon fin 2015 tu ne feras plus partie de mon top 10 et ça, pour ta carrière (je ne parle même pas du reste) ce serait vraiment la grosse tuile !
9/Trop de variant tue la variant
La variant cover, ce concept marketing qui a connu son heure de gloire dans les années 90, qui est le signe qu’un éditeur ne s’intéresse plus au contenu de ses œuvres et qu’une partie de l’industrie des comics (malheureusement celle que l’on appelle la partie visible de l’iceberg dont tout le monde se préoccupe) est encore une fois à bout de souffle…
Cette année DC Comics s’en est donné à cœur joie (Variant 3D, Bombshell, Lego, The Flash, Halloween, Darwyn Cooke…) et c’est loin d’être terminé (en 2015, on va avoir droit à des Variant Harley Quinn, des hommages à de célèbres affiches de cinéma, etc…). Même si toutes ne sont évidement pas à jeter (j’avoue ! J’en possède quelques unes !), on remarquera quand même une grande différence de politique éditoriale vis à vis de l’exploitation de ces variant covers de la part des Big 2 : à la différence de son concurrent, Marvel se sert des variant pour véhiculer un message ou une idée forte tels que la mise en avant de ses héroïnes, le dépistage du cancer du sein ou la sensibilisation sur le harcèlement scolaire.
Cela laisse quoiqu’il en soit encore de beaux moments en perspectives pour les collectionneurs et autres spéculateurs.
8/ Vers l’infini et au delà…
De ma vie de blogueuse si je ne devais retenir qu’une chose, c’est sans nul doute la diversité et la qualité des rencontres et discussions que j’ai eu la chance d’expérimenter au fil des festivals et autres prises de contact et échanges via les réseaux sociaux.
Cette année (oui, enfin l’année dernière) il y en a une qui m’a marquée plus particulièrement, peut-être sans doute parce qu’elle s’est faite dans la durée autour d’un projet fantastique que je ne pouvais que soutenir. Il s’agit de ma rencontre avec Pierrick Colinet et Elsa Charretier, les deux auteurs de The Infinite Loop, une oeuvre surprenante par sa générosité, sa fraîcheur, sa sensibilité, et sa capacité à vous faire réfléchir sur votre place en tant que défenseur des droits LGBT.
Ce comic-book n’est pas encore sorti, mais ceux qui ont participé à son financement par Ulule le recevront bientôt dans leur boite aux lettres. Mieux encore, l’éditeur IDW a vu en The Infinite Loop sans doute le même message humaniste que j’ai pu y voir, et qui devrait être ressenti par la plupart des lecteurs. J’ai eu la grande chance de pouvoir jeter un œil sur ce livre superbe tout au long de 2014, et cela restera l’un de mes plus beaux souvenirs de cette année.
7/Recherche Wonder Woman désespérément
Pour moi 2014 fut l’année Wonder Woman. Je crois que je n’ai jamais autant appris sur elle (et d’elle, quelque part) que durant cette année écoulée. Comme je l’ai déjà dit nous avons tous notre propre vision de cette héroïne, et quoique nos avis peuvent diverger sur un tel personnage et sur ce qu’elle représente, ce qui est sûr c’est qu’elle ne laisse personne indifférent.
J’ai pris beaucoup, beaucoup de plaisir à travailler sur elle pour la conférence à la PCE et j’ai pu découvrir des anecdotes et des histoires fascinantes grâce notamment à deux livres très complets et complémentaires : Wonder Woman Unbound : The Curious History of the World’s Most Famous Heroine de Tim Hanley ainsi que The Secret History of Wonder Woman de Jill Lepore.
Lors de cette conférence en novembre dernier il y a quelque chose qui m’a véritablement marqué : non pas ma prestation dont je suis loin d’être satisfaite, mais l’intérêt certain d’un jeune garçon sur l’héroïne lors des questions/réponses. A ce moment là, j’étais heureuse, parce que c’est exactement le genre de retour que je rêvais d’avoir.
Si l’on rajoute à cela le premier visuel de Gal Gadot incarnant l’héroïne, la nouvelle version offerte par le couple David et Meredith Finch ainsi que la polémique qui nous mettait déjà la puce à l’oreille, ce tour d’horizon resterait incomplet si je ne faisais pas allusion à la véritable bonne surprise qui tend à balayer tout ce que l’on a pu voir et lire d’abominable sur elle cette année, j’ai nommé la publication hebdomadaire de Sensation Comics Featuring Wonder Woman par DC Comics, une série « hors continuité » ou plutôt hors New 52 qui nous réconcilie avec les fondements et l’image positive que véhicule Wonder Woman depuis sa création.
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