Tout le monde sait que Neil Gaiman est un grand défenseur de la cause LGBT, ne serait-ce que par la forte présence de personnages homo, bi ou trans dans la plupart de ses œuvres, c’est le cas dans de nombreux numéros de Sandman (A Game of You, Preludes and Nocturnes, The Kindly Ones, Seasons of Mist) ainsi que Books of Magic, et sa participation à AARGH pour ne citer que ces exemples.
Son dernier livre à paraître, intitulé The Sleeper and the Spindle disponible dès le 23 octobre et destiné à un jeune public (tout comme Coraline, dont je suis une très grande fan) est un conte qui amène une fois de plus l’idée récurrente (avec Frozen et Maléfique, c’est quand même la troisième fois cette année !) qu’une princesse n’a nullement besoin du baiser d’un prince charmant pour sortir d’un profond sommeil, et qu’une femme peut faire le job tout aussi correctement.
Illustré par Chris Riddell (dont la patte m’a tout de suite fait penser à Jeremy Bastian) ce livre nous raconte en effet les aventures d’une jeune reine qui à la veille de son mariage tente de sauver une princesse vivant dans un royaume voisin, d’un sort qui l’a fait tomber dans un profond sommeil.
Il ne s’agit pas ici de mettre en avant l’homosexualité d’un des personnages principaux, mais bien au contraire de prôner l’idée que les contes pour enfants peuvent aussi être peuplés d’héroïnes d’un nouveau genre.
Inutile de dire qu’ici ce genre d’histoire est hautement apprécié, (et oui, Julien et moi on a aimé deux films différents mais qui ont au fond le même message) c’est la raison pour laquelle nous pouvons déjà vous promettre une review de ce livre dans les semaines à venir. En attendant sachez que Neil Gaiman viendra nous rendre visite à Paris du 22 au 25 octobre pour la promotion de son nouveau roman L’Océan au bout du chemin, qui sort lui aussi le 23, Au Diable Vauvert.
Votre commentaire