George Pérez fait partie de ces artistes de légende à la carrière monumentale qui a connu son heure de gloire dans les années 80, et qui malheureusement s’est fait un peu plus discret par la suite. La faute sans doute à son style (pourtant sublime) tout en proportions et en décalage avec les critères inhérents au 90’s (n’est pas Rob Liefeld qui veut). Avengers, Crisis on Infinite Earths, New Teen Titans et Wonder Woman (sans oublier les aventures de Black Widow dans Marvel Fanfare), autant de séries cultes grâce auxquelles nous avons pu cimenter notre culture et surtout notre amour pour les comics.
Œuvrant dans l’industrie depuis plus de 40 ans, George Pérez continue sa route avec une toute nouvelle série dont il est l’architecte et publiée chez BOOM! Studios. Et comme à son habitude, il développe un univers où les femmes fortes tiennent le haut du pavé, grâce à Sirens, une saga aux limites de l’espace et du temps.
Car même si l’intrigue principale se déroule aux confins de la galaxie, les sauts temporels vont nous faire voyager au cœur de l’Angleterre Victorienne, en passant par le Japon féodal et l’époque du Far West. Autant de périodes historiques que d’héroïnes, toutes liées contre une menace commune alors qu’elles sont elles-même considérées comme un fléau.
Inspiré par les femmes qu’il a pu rencontrer tout au long de sa vie où qui ont réellement existé, ses Sirènes se nomment Fanisha, qui possède des capacités magiques et un penchant pour parler aux dragons, et directement influencée par sa femme Carol, la gladiatrice Agony, Ammo qui fait peut-être référence à Annie Oakley, l’une des femmes légendaires de l’ouest américain, ou bien Sherita, issue du XXème siècle et experte en informatique.
Autant de bonnes raisons que de se laisser tenter par cette nouvelle aventure par l’un des maîtres du comics, le premier numéro est disponible dès mercredi.
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