Et Gail Simone créa le Survival Kit

The Comics Survival Kit

On reconnait communément le talent ou capacité d’un auteur de comics (scénariste, dessinateur, coloriste…) à faire partie de la « Cour des grands », par la qualité de son oeuvre dans son ensemble (bien qu’au final tout cela reste bien subjectif), et l’influence qu’il a engendré pour ses pairs et ainsi stimuler les futures générations d’artistes.
A titre d’exemple, et de façon très personnelle (d’où le côté subjectif) trois noms me viennent d’emblée à l’esprit : Bernie Wrighston, Arthur Adams et Adam Hughes.
Ces trois artistes (et beaucoup d’autres, bien entendu, d’ailleurs vous pouvez me dire quels sont ceux qui selon vous ont apporté une véritable pierre à l’édifice à partir du moment où l’on considère que le medium du comics est un véritable mouvement artistique en plus d’être une industrie…) sont unanimement appréciés pour ce qu’ils continuent d’apporter pour le bien de toute une industrie…

Mais qu’en est-il de ceux qui veulent tenter cette aventure ? Bien sûr il existe des écoles, en France comme aux Etats-Unis, et la plupart d’entre elles sont de très grande renommée, le problème c’est que cela ne reste pas accessible financièrement à tout le monde, et personnellement je suis convaincue que justement, tout le monde a droit à sa petite chance.
J’aurais tendance à faire un parallèle avec le milieu du cinéma, mais ça, c’est une autre histoire…
Et c’est de cette manière que j’introduis l’initiative de Gail Simone. En plus d’avoir un talent scénaristique indéniable, il faut savoir qu’elle consacre également une partie de son temps (déjà précieux, bé koi !) à élaborer un « kit de survie » à destination des futurs maîtres de la BD Américaine, en collaboration avec de nombreux auteurs reconnus : Greg Pak, Pia Guerra, l’éditrice Molly Mahan (qui a travaillé avec Gail sur Red Sonja), Mark Waid, ainsi que James Maddox en ce qui concerne l’auto édition…
Le but premier de cette initiative est donc de pouvoir aider tous ceux qui pensent pouvoir réussir dans ce milieu, et ainsi les conseiller dans leur approche, selon son instigatrice  :

Le problème est que nous sommes généralement face à ce genre d’interrogations lors des conventions, ou bien par de rapides e-mails, et les réponses sont immenses. Nous ne pouvons pas éventuellement répondre à ces sujets dans une brève réponse en aucune manière, sans en reparler encore et encore.

L’idée de ce Survival Kit est de fournir autant d’informations utiles que possible pour élaborer une oeuvre de BD par soi-même. Cela s’avère à la fois pratique et théorique pour les scénaristes, artistes et bien plus encore… c’est ainsi que des artistes tels qu’Ardian Syaf, Aarron Lopresti, Walter Geovani, Dan Jurgens, ont suivi le mouvement, étant bien évidemment très sensibles à la démarche de la scénariste.

C’est pour cette raison qu’avec ces trois grands noms précédemment cités,  je vais rajouter celui de Gail Simone, car elle est de nos jours l’une des seules à même capable d’évaluer cette nécessité de centraliser les besoins des futurs auteurs et leur donner par la même occasion une véritable chance, quoiqu’il arrive. Car créer et inspirer c’est une chose, mais l’on reconnait les vrais artistes à leur sens du partage.

4 commentaires sur “Et Gail Simone créa le Survival Kit

Ajouter un commentaire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :