Paul Duffield est un dessinateur britannique que l’on connait pour son travail sur Freaks Angels, un webcomicpost-apocalyptique ultra-violent entamé en 2008 aux côtés de Warren Ellis et publié quelques années plus tard chez Avatar Press (et aux éditions Le Lombard chez nous).
Sa nouvelle série disponible sur la toile, The Firelight Isle est aux antipodes de ce qu’il a pu nous montrer précédemment et un pur régal pour les yeux.
Tout a commencé comme s’est souvent le cas par un appel au crowdfunding via la plateforme Indiegogo et bouclé en février 2012, récoltant près de 8000$ sur les 6600 nécessaires au lancement de ce graphic novel de 300 pages qui se veut être influencé par Habibi de Graig Thompson et Là où vont nos pères (The Arrival) de Shaun Tan (oui oui, rien que ça).
Et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est à la hauteur de ces prétendues influences, pour ce conte initiatique où deux adolescents et amis d’enfances Sen et Anlil, sont sur le point de se séparer pour subir les premières épreuves de l’âge adulte, dans une civilisation où la religion et les rites sacrés sont omniprésents.
La mise en page de ce webcomic à elle seule mérite que l’on s’y attarde longuement, et la colorisation et le jeu de lumière vous transportent dans un univers orientalisant sans toutefois être proche d’une culture ou d’une civilisation que l’on peut identifier clairement.
Voici quelques images récupérées sur le blog de la série, sur lequel Paul Duffield partage abondement ses travaux en cours…
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