7/ La France a un incroyable talent
C’est vrai que je n’ai pas pour habitude de parler beaucoup de musique sur ce blog, et pourtant j’en écoute ! Il s’avère que tout le long de cette année 2013 j’ai découvert tout un tas de groupes français qui m’ont soufflé par leur fraîcheur, leur originalité ou leur vision toute personnelle de ce genre musical appelé New Wave que j’adorais tant écouter tout en me trémoussant le popotin dans les boites gays du côté de Montpellier dans ma prime jeunesse. Oui bon, vous pouvez vous enlever cette image de moi en train de me trémousser le popotin merci.
Pouvons-nous donc parler de New New Wave pour des groupes et artistes tels qu’Aline, La Femme, Granville, Pendentif, Lescop où encore Fauve dans un tout autre registre ? Sans oublier un autre groupe, britannique celui-ci, le bien nommé London Grammar dont la chanteuse Hannah Reid me ferait très facilement oublier comment je m’appelle (voilà, je ne sais déjà plus…)
6/ La gueule de l’emploi
Ils s’appellent Ben Affleck, Shailene Woodley, Gal Gadot, ou Michael B. Jordan, et déchaînent les passions et les réactions les plus folles de la part des fans et des puristes hystériques de tous les horizons (je m’inclus dedans hein !). Qu’ils soient justifiés ou complètement stupides voir absolument abjectes lorsqu’ils sont liés à des critères raciaux ou physiques, les commentaires ont sacrément fusé en 2013 jusqu’à une certaine overdose pour les plus sages d’entre nous, les adeptes du wait and see…
De là à influencer la sortie d’une comédienne (et de son personnage) alors qu’elle devait avoir une part importante dans l’un des films les plus attendus de 2014 pour ne pas heurter la sensibilité des spectateurs mâles et premiers consommateurs, prouve (si cela est avéré, car à ma connaissance ce n’est toujours pas le cas si ?) qu’Hollywood a une flexibilité digne des meilleures enseignes de la grande distribution (mais je m’égare).
Ah oui, en 2014 j’essaierai de mettre moins de parenthèses et plus de guillemets, c’est promis.
5/ On se lève tous pour Stjepan Sejic
Je le connaissais déjà d’avant 2013 mais je l’ai pleinement découvert cette année, en rattrapant mon retard colossal sur Witchblade, une série dont il a grandement contribué (aux côtés de son ami le scénariste Ron Marz) à extirper le personnage principal de son image de Bad Girl tout droit sortie des 90’s.
On peut en effet être sexy et plastiquement irréprochable, (oui, comme moi) et avoir sa place dans le Panthéon des héroïnes de comics, comme le soulignait si bien Julien il y a deux ans déjà (bordel, que le temps passe vite !).
Mais pour en revenir au Monsieur, comment ne pas craquer devant l’extraordinaire profusion de ses publications tout au long de l’année dernière, à commencer par l’excellent Ravine, Aphrodite IX, ses différentes couvertures pour Top Cow (notamment sur Artifacts), ses illustrations d’humeur sur son Deviant Art qui sont pour la plupart à mourir de rire, et ses projets beaucoup plus inavouables et dont je suis une fan absolue, sans oublier son prochain projet intitulé Death Vigil, probablement disponible chez Image dans les mois à venir.
Sejic est non seulement un artiste extrêmement doué, mais il est également bourré d’esprit, d’humour et de malice, ce qui n’est pas donné à tous ceux qui officient dans ce métier, l’un de mes futurs challenges est de pouvoir lui dire tout le bien que je pense de lui dans un futur plus ou moins proche.
4/ L’orange est une couleur chaude
Certains passent leur temps à regarder des séries TV, c’est ben loin d’être mon cas. Il s’avère pourtant que pendant l’espace de quelques jours cet été j’ai eu l’occasion de me plonger sur le cas particulier d’une série absolument exceptionnelle intitulée Orange Is The New Black, diffusée sur Netflix et basée sur le roman autobiographique et éponyme de Piper Kerman.
Oh lala, mais que dire de cette série pour vous inciter à la regarder ? Parler du fait qu’elle se déroule dans le milieux carcéral féminin ? Qu’elle raconte l’expérience d’une certaine Piper Chapman, jusque là blanche comme neige et bien sous tout rapport, et qui va se retrouver dans l’enceinte d’une prison de sécurité minimale pendant quinze mois pour avoir transporté une valise d’argent de la drogue, dix ans plus tôt, pour son amante de l’époque, Alex Vause.
Le véritable atout de cette série est de s’attarder longuement sur toute une pléthore de personnages secondaires dont on apprend au fil des épisodes le passé et comment ils ont pu échouer dans une prison fédérale : Miss Claudette, Crazy Eyes, Red, Sophia… autant de personnalités complexes et d’échanges savoureux dans les lieux récurrents d’un univers carcéral à la fois hostile et sécurisant (la vie en dehors est-elle meilleure lorsque rien ni personne vous attend ?)
Orange Is The New Black est donc l’une des plus belles découvertes de cette année 2013 et l’attente de la seconde saison est pour moi une véritable torture.
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