Lady Death déshabillée par Julien Lordinator

Lady Death : Des Attributs Mortels

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Lorsque la très estimable taulière de ce blog me proposa de faire une review du dernier album paru en France concernant le personnage de Lady Death, je dois avouer que j’étais assez impatient. Mais à ce moment précis, je n’avais pas encore fini de lire le-dit livre et maintenant que je l’ai lu, je me rends compte que je viens de lire un comic écrit exactement comme dans les années quatre-vingt dix, dans le plus pur style dit Bad Girl et qu’à défaut d’impatience… J’étais dans la mouise.

Certes lorsque l’on a connu cette mode, relire une histoire inédite dans ce style est assez réjouissant, alors que ceux qui n’ont pas connu cette mode ô combien artistique qui consistait à mettre une héroïne à forte poitrine en couverture et à trouver dans l’histoire tous les prétextes pour qu’elle finisse les fesses à l’air, et bien ils trouveront ça insipide et basique…

Même si je suis un grand nostalgique et que mettre une forte poitrine sur une couverture fonctionne toujours aussi bien avec moi, une fois la lecture terminée je me retrouvais avec un dilemme : qu’est ce que j’allais bien pouvoir raconter dans cette review ? Parce qu’un comic de Bad Girl, ce n’est pas vraiment le genre de chose sur lequel ont peut s’étendre sur trois ou quatre pages…

Mais tiens, si je faisais un peu de remplissage  ? Oui, c’est bien ça  ! Allons-y pour quelques paragraphes annexes alors  !

1.  Lady Death, sorcellerie, peau banche et bikini

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Commençons d’abord par le commencement, Lady Death, qui est-elle  ?

Lady Death est un personnage créé par Brian Pulido et Steven Hughes en 1991 dans le premier numéro de Evil Ernie (autre création de Brian Pulido) chez l’éditeur Eternity Comics. D’abord un simple personnage secondaire, considérée comme une hallucination de Evil Ernie le poussant à tuer en échange d’une promesse d’amour, elle aura droit à sa propre série lorsque Brian Pulido créera en compagnie d’autres auteurs  la maison d’édition Chaos ! Comics.

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La Lady Death version Eternity Comics, dans les pages de Evil Ernie

Elle  verra ses origines réécrites et son caractère sadique sera allégé. Lady Death est, à l’image des Bad Girls des années quatre-vingt dix, un personnage au look extrêmement sexué : elle est habillée d’une sorte de bikini en cuir, porte des cuissardes et est albinos, sa peau et ses cheveux étant blancs. Elle porte aussi une cape et est experte dans la maniement de l’épée, son arme de prédilection étant une grande épée magique dont elle ne se sépare jamais.

Les origines du personnage remontent à la Suède médiévale, fille d’un seigneur très puissant appelé Matthias, Hope vit seule avec son père, qui même si il tente de faire croire qu’il est un chevalier aux ordres de Dieu, pratique en fait la sorcellerie. Pour se faire il sacrifie régulièrement des paysans de son royaume mais ces derniers, lassés de voir disparaître certains des leurs, décident de se révolter et attaquent le château de Matthias. Durant l’attaque, celui-ci réussi à s’enfuir en invoquant un démon, mais Hope et capturée par les villageois et brûlée vive, durant son calvaire, Hope récite une incantation apprise de son père, un démon apparaît alors et lui propose un marché  : en échange de son humanité, elle sera accueillie en Enfer et pourra se venger de son père.

Hope accepte et se retrouve en Enfer et constate qu’une guerre entre des rebelles et le seigneur des lieux, Lucifer, a lieu. Cette guerre n’oppose ni plus ni moins que son propre père, Matthias et Lucifer, le seigneur des Enfers. Elle s’allie avec un des ennemis de Lucifer, Cremator, le forgeron de l’Enfer et prend la tête des rebelles. Entre temps Matthias combat et vainc Lucifer, devenant le maître des enfers. Hope, rebaptisée Lady Death, affronte son père et le bat, devenant à son tour maîtresse des Enfers.

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Couvertures de la mini série Lady Death, The Reckoning chez Chaos ! Comics

Lady Death est donc d’abord publiée chez Chaos ! Comics, puis suite à des problèmes financiers, en 2002, Chaos ! Comics fait faillite et les droits du personnage sont vendus à un nouvel éditeur, Crossgen. Brian Pulido y créé alors une nouvelle série, titrée Lady Death, A Medieval Tale, moins violente et plus accessible. Malheureusement, Crossgen dépose le bilan en 2004 et Lady Death rejoint la maison d’édition Avatar Press, Brian Pulido y publie donc plusieurs one shots consacrés à la version «actuelle» du personnage ainsi qu’un trade paperback réunissant les épisodes de la variation médiévale du personnage, épisodes sorties précédemment chez Crossgen, la version trade paperback est rebaptisée Medieval Lady Death.

Actuellement, Avatar Press est toujours détenteur des droits du personnage.

2.  Lady Death en France.

6Le moins que l’ont puisse dire c’est que si il y a bien un personnage qui fut discret dans notre beau pays, c’est bien Lady Death !

Sa première apparition dans la langue de Molière date de 1998, l’éditeur Semic tente de publier le personnage dans l’hexagone et lance un magazine kiosque sobrement intitulé Lady Death en parallèle d’un autre consacré à Evil Ernie. Malgré la qualité du magazine (couverture métallisée rigide et maquette sobre), le magazine ne trouve pas son public et ne tiendra que le temps de trois numéros avant d’être annulé. Ces trois numéros ont accueilli dans leurs pages les premiers chapitres de la série Lady Death, The Reckoning publiée initialement par Chaos ! Comics en 1995, relatant ses origines.

Lady Death réapparaît en 2002 dans les pages du magazine Witchblade Hors Série #8, le temps d’un crossover avec la porteuse du gant magique de la maison d’édition Top Cow, une autre rescapée de la mode des Bad Girls.

Il faudra attendre 2010 et le nouvel éditeur français Milady pour revoir la plantureuse albinos pointer son décolleté dans notre beau pays. Milady publie donc la moitié de la mini-série Medieval Lady Death.

C’est cependant encore un échec, Milady jetant l’éponge sans même sortir la fin de Medieval Lady Death et cède la licence à un petit éditeur arrivant à peine sur le marché français, French Eyes.

C’est donc le-dit album publié par French Eyes dont je vais vous parler de suite  !

3.  Lady Death Tome 1 aux éditions French Eyes  : Back to the nineties  !

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Autant être franc, en grand nostalgique des comics des années quatre-vingt dix et plus particulièrement de la mode des Bad Girls, j’étais assez impatient de voir revenir dans nos contrées la démone courte-vêtue, le volume publié par Milady m’ayant singulièrement laissé sur ma faim, j’attendais avec impatience cette nouvelle itération.

Après lecture du tant convoité ouvrage, j’étais certes satisfait de ma lecture tout en me rendant bien compte que je venais de lire quelque chose qui aurait parfaitement eu sa place… Dans les années quatre-vingt dix ! Explication.

En effet, la première chose que l’on peut retenir une fois la lecture terminée, c’est que Brian Pulido n’a pas tellement changé depuis 1995 : son écriture est restée la même et l’histoire reste un canon des années quatre-vingt dix, typiquement dans la veine des Bad Girls de cette époque, à savoir une héroïne sexy qui de numéros en numéros joue avec des armes blanches et perd progressivement ses vêtements…

L’histoire de façon plus approfondie est somme toute assez basique et rappellera à ceux qui ont connu la période bénie qui suivi la création d’Image, quelques souvenirs : Illadra est une jeune voleuse albinos opérant avec un groupe de ses semblables en Espagne, durant l’an de grâce 1351. Manque de bol elle a perdu la mémoire et ses seuls amis sont cette troupe de malandrins. Malheureusement, dès le premier numéro, tous ses amis sont passés de vie à trépas aux mains d’une bande de guerriers démons sortis de nulle part. Seule survivante, elle a une vision d’elle même (…) lui révélant que sa mémoire perdue peut être retrouvée en collectant des artefacts disséminés de part le monde.

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La jolie damoiselle entreprend donc un petit tour du monde afin de récupérer chaque objet.

En parallèle, on suit les événements se passant en Enfer, endroit dans lequel une mystérieuse guerre oppose une non moins mystérieuse Lady Death masquée à une bande de démons rebelles.

Notre héroïne va donc voyager, d’abord en Égypte, elle va être capturer par un marchand d’esclave. Deuxième escale, la Chine avec un petit voyage teinté de piraterie, rapide passage ensuite au Congo, le temps d’affronter des panthères et une plante géante et pour finir, le Népal, où le dernier artefact tant convoité est gardé par des… Yétis.

Notre héroïne fini son voyage fourbue et bien entendue les vêtements en lambeaux, regagne son Enfer natal et c’est sur une révélation absolument pas du tout prévisible que se termine ce premier volume.

Comme vous pouvez le constater, l’histoire n’est pas franchement ce que l’on a vu de plus original et rappelle une tripotée de héros amnésiques des années quatre-vingt dix (Savage Dragon, mais surtout Spawn dont le pitch et le délire messianique infernal est quand même très voisin), néanmoins, ça se lit franchement sans déplaisir, l’histoire n’est pas prise de tête et même si elle est surtout prétexte à caser de l’action à outrance, on se surprend à suivre avec intérêt chaque aventure de notre jolie guerrière.

Si les personnages principaux sont assez classiques dans leur psychologie, on a par contre une intéressante galerie de personnages secondaires, parmi laquelle Tormina, une jeune fille gravitant autour de la Reine Death ou encore Satyricon, personnage mystérieux qui laisse présager plusieurs choses intéressantes à venir dans le prochain volume.

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Pour ce qui est des dessins, ils ne sont peut être pas étrangers au fait que j’ai lu ce livre jusqu’au bout..

Aux commandes de la partie graphique, un petit nouveau du nom de Marcelo Mueller nous livre une prestation sans faille, ses planches sont absolument magnifiques, détaillées et dynamiques : du grand art, un véritable sans faute ! Je n’irai pas jusqu’à dire que rien que pour ça, l’achat est vivement recommandé, mais presque !

Enfin, le dernier point que je voulais soulever est à imputer à l’édition française et à la traduction particulièrement : L’histoire se passe au quatorzième siècle et la plupart des personnages parlent et surtout s’insultent dans un langage un peu trop contemporain à mon goût. Je ne suis pas franchement du genre à chipoter sur la traduction, étant même assez tolérant dans ce domaine, mais là c’est assez flagrant pour m’avoir interpeller.

Donc en résumé, cette nouvelle itération de Lady Death rempli tout le cahier des charges d’une BD de style Bad Girl  : Un scénario prétexte à l’action, de la nudité soft et des dessins de toute beauté.

Comme je l’ai dit plus haut, après, tout est une question de passif : vous avez connu la mode des bad girls, les Witchblade, Shi et autres Darkchylde vous ont passionné ? Dans ce cas vous pouvez acheter sans problème ce livre pour vous replonger l’espace de la lecture de cet ouvrage dans cette époque. Après si vous n’avez pas connu ou si cette mode vous avait à l’époque laissé indifférent, passez votre chemin.

Moi en tout cas ça m’a bien plu de retrouver un peu de mon âge ingrat, allez du coup, je vais me repasser du Rage Against The Machine et jouer à Mortal Kombat sur ma Super Nintendo  ! Les années quatre-vingt dix, c’était quand même vachement bien  !

BONUS  !!!

Review  : Medieval Lady Death (Milady Graphics)

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C’est donc en 2010, soit quelques temps après son arrivée sur le marché français du comics que Milady, sous son label Graphics sort le premier tome de Medieval Lady Death, traduction directe de la mini série sortie chez Avatar Press.

L’histoire ne reprend pas les origines canonique du personnage, car il est important de le souligner, malgré leur physique quasiment similaire, Lady Death et sa variation médiévale sont deux personnages différents.

Cette Lady Death vit donc dans un moyen age assez similaire à celui que nous avons connu (pas nous, nos ancêtres évidemment) au treizième siècle, les pays comme la France ou l’Angleterre existent par exemple mais l’essentiel de l’histoire repose sur deux royaumes imaginaires, en guerre depuis longtemps : Novgorod, un royaume humain chrétien intégriste et Aglarond, un royaume peuplé par des êtres à la peau et aux cheveux blancs nommés les Sidhes, férus de magie, tout aussi belliqueux que les humains. Ce moyen age fantasmé est également peuplé de toutes les créatures typiques de l’héroïc fantasy comme des dragons ou des gobelins ainsi qu’une multitude de races d’êtres différents, comme les Jinns, des hommes dragons ou des loup garous.

Dans cet univers, Hope est une hybride entre une humaine et un Sidhe. Alors qu’elle n’est qu’une enfant, sa mère décide de s’exiler avec elle afin de la protéger (ses cheveux et les yeux de l’enfant blanchissant plus elle vieilli). Mais Hope veut mieux connaître ses origines et retourne dans la cité de sa naissance, bien mal lui en prend puisqu’elle est découverte et lynchée par des villageois en colère, sa mère est tuée et Hope jetée dans une rivière est présumée noyée.

Mais elle survi grâce à de mystérieux pouvoirs et est recueillie par Wolfram, un chevalier errant humain qui va la prendre sous son aile en devenant son mentor, l’entraîner au combat et surtout canaliser sa haine.

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Hope est donc tiraillée entre deux mondes, celui des humains et des sidhes, chacun des mondes voyant en elle une aberration.  Accompagnée de Wolfram, elle suit donc un voyage initiatique lui apprenant à mieux connaître le monde et à maîtriser ses pouvoirs.

La principale différence avec sa version contemporaine et que cette Lady Death est beaucoup moins violente, voir quasiment pacifiste, répugnant à tuer, ce qui rend d’autant plus le personnage attachant.

Le récit commence par une bataille ayant lieu sur le Pont-Frontière, seul endroit reliant les royaumes humain et sidhe, le combat est bref puisque le pont explose, et Lady Death/Hope disparaît… Elle réapparaît, seule, et part à la recherche de ces compagnons.

Chemin faisant, elle finira par les retrouver mais devra faire face à une multitude de menaces dirigés contre elle par les deux royaumes belliqueux.

L’histoire est franchement intéressante et plutôt bien écrite par Brian Pulido qui visiblement est très à l’aise dans ce genre de récit. Les tribulations de notre héroïne sont variées, dans le plus pur style héroïque fantaisie avec tout ce que cela implique : Royaumes fantastique, machinations politiques, magie noire, traîtrise, rite initiatique pour l’héroïne etc.

8,2C’est franchement très plaisant à lire, Hope étant un personnage charismatique et les second rôles sont vraiment attachants, notamment Wolfram ou Char, un gobelin aussi naïf que vénal mais aussi vertueux. L’histoire va de rebondissements en rebondissements, jusqu’à une conclusion sous forme de «A suivre» assez frustrante, la-dite suite ayant très peu de chance d’arriver chez nous…

Pour ce qui est des dessins, signés Francisco Di Amorim (un artiste brésilien), sans être extraordinaires, ils remplissent parfaitement leur rôle : les personnages sont bien représentés, les environnements attrayants et les couleurs lumineuses collant à merveille avec l’aspect fantastique et merveilleux du récit.

En résumé, un très bon récit d’héroïc fantasy, mené tambour battant par un Brian Pulido très à l’aise, dont le seul défaut et de ne pas avoir eu de suite dans notre pays, en espérant que la nouvelle série chez French Eyes aie du succès et que le petit éditeur publie un peu plus de matériel concernant le personnage.

Review  : Lady Death, The Motion Picture

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Même si Lady Death est un personnage plutôt confidentiel pour le grand public, elle eu malgré tout droit à une adaptation en long métrage animé, sorti directement en DVD en 2004, adaptation qui fut même distribuée dans notre beau pays (chez Pathé). Me restant encore un peu de place et ayant vu le-dit film, je m’en vais donc vous en parler.

Le film sort donc en 2004, directement en DVD, ce qui, autant être honnête, n’est pas un gage de qualité, tout du moins à l’époque (Superman : Doomsday, première réussite dans le domaine, ne sortira qu’en 2007). Doit-on pour autant et avec facilité en déduire que la version animée de Lady Death est un mauvais film ? Pas sûr, ou presque…

La trame principale du film reprend les grandes lignes du matériel publié chez Chaos ! Comics, à savoir les origines du personnage et son premier combat en Enfer afin de destituer Lucifer.

Quelques aménagements mineurs sont néanmoins faits sur l’histoire, la plus importante étant que Matthias est en fait Lucifer et donc le père de Lady Death, d’autres au contraire sont plus étoffés, notamment l’entraînement de Lady Death et la place de Cremator en guise de mentor, mais le reste suit assez fidèlement la mini-série Lady Death : The Reckoning (Publiée par Chaos ! Comics et par Semic en France dans les trois numéros parus en kiosque) qui racontait les origines de la belle.

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Lady Death dans sa version animée

Visuellement parlant, le film opte pour un style très asiatique, pas très éloigné des mangas et si cela est assez agréable sur certains personnages, notamment les personnages féminin et les personnages monstrueux comme Cremator ou Lucifer, c’est quelque peu déstabilisant pour d’autres, par exemple le petit ami de Hope, Niccolo, qui au début du film à un air un peu androgyne assez déstabilisant.

Néanmoins ce n’est qu’un détail, l’autre aspect un peu plus délicat est les décors, qui vont du meilleur comme le magnifique palais cathédrale de Lucifer, au pire, les étendus désertiques et grises de l’Enfer, d’une pauvreté esthétique navrante. Le film est franchement très inégal dans ce domaine, rajouté à cela quelque facilité d’animation comme le fait de faire une foule en vue aérienne en forme d’amas de gris tremblotant : Vous comprendrez que Lady Death, même pour l’époque était loin d’égaler les cadors du milieu de l’animation, sans pour autant être dénué de qualités.

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Lady Death et Cremator, son mentor infernal

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Le palais de Lucifer

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Un des exemples de facilité, cet amas gris est en fait une armée…

Mais le plus gros soucis vient principalement du scénario et surtout du rythme du film  : Après une vingtaine de minutes, il faut se rendre à l’évidence, on s’ennuie. La faute à des phases de dialogues pas toujours utiles, certaines scènes un peu trop longues (notamment les retrouvailles entre Lady Death et Nicollo à la fin) et des scènes d’action qui tardent à arriver et se révèlent finalement assez courtes.

Je vais même être franc, malgré ces une heure dix minutes de durée, je l’ai regardé en deux fois, tellement je m’ennuyais.

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Nicollo et Hope, qui est le garçon  ? Facile, celui qui a un peu de barbe.

Autre point à souligner, le film est extrêmement violent, les décapitations et éventrations son légion, de même que certaines scènes de torture assez gratinées, notamment le passage au fouet de Hope à son arrivé en Enfer ou une pauvre esclave passée au supplice de la vierge de fer… Notons que si aux USA le film n’a pas de limite d’age, en France il est interdit au moins de douze ans.

Enfin pour ce qui est du doublage anglais, il est franchement très bon, certaines voix, notamment celle de Pagan ou Cremator étant vraiment très convaincantes. Concernant la version française, comme souvent le résultat est très moyen, voir franchement désastreux pour certains personnages, par exemple pour Nicollo (qui décidément n’a pas de chance). Heureusement le DVD propose le choix entre version française et version originale et je ne saurais que vous conseiller cette dernière si l’envie vous prenait de visionner ce film. Pour en finir avec le coté audio, la musique est assez discrète, ce qui est bien dommage car les envolées classiques et gothiques que l’on entend dans les menus du DVD sont assez intéressantes, collent bien à l’action et auraient franchement mérité une bien meilleure exploitation.

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Hope durant sa formation aux mains de Cremator

Malgré un character-design plutôt réussi et quelques qualités, Lady Death The Motion Picture est franchement une déception, déception surtout due à son rythme bien trop inégal pour garder l’attention du spectateur. C’est bien dommage car les quelques aménagements faits à l’histoire originale auraient pu rendre le film intéressant.

Je sais qu’on peut le trouver pour un prix absolument dérisoire un peu partout, donc au pire, si vous voulez quand même tenter le visionnage, faites donc.

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