Hack/Slash, le dossier qui tue de Julien Lordinator

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Comics et horreur sont deux sujets intimement liés  : Des débuts de la bande dessinée américaine à aujourd’hui, les comics dit horrifiques sont indissociables de ce média. Des historiques Contes de la Crypte aux multiples bandes dérivées de films à succès, l’horreur à toujours su se tailler une bonne place dans les rayonnages des comic-shops. Néanmoins, hormis celles qui ont marqué l’histoire des comics, les séries affichant une longévité disons honorable (allant au-delà d’une mini-série) se compte sur les doigts d’une seule main…
Quand on parle de comics d’horreur par les temps qui courent ont pense inévitablement au raz de marée Walking Dead et à son succès mondial. Mais il existe un autre comic qui depuis maintenant près de dix ans continue son bonhomme de chemin en faisant fi des modes et en affichant fièrement un coté bisseux assumé, apprécié et appréciable  : Ce comic hors norme, discret mais d’une qualité incontestable, c’est Hack/Slash et vous savez quoi  ? Je vais vous le présenter de suite  !

I.   Hack/Slash, leurs noms sont Tim et Cassie

2Avant de parler du comic en lui-même, impossible de ne pas présenter son créateur, Timothy Seeley.  Seeley commence sa carrière en 2003 en écrivant et dessinant de nombreux numéros du comic dérivé des jouets GI Joe. Il devient ensuite un artiste régulier de l’éditeur Devil’s Due Publishing, éditeur chez qui il publiera les premiers numéros de Hack/Slash ainsi que son autre création, le délirant Lovebunny & Mr. Hell.
Actuellement, Tim Seeley scénarise l’excellent Revival (Publié en France chez Delcourt), une histoire de revenants qui remporte un grand succès (amplement mérité selon moi) outre-atlantique.

3Hack/Slash est donc un comic d’horreur pur jus, puisant principalement ses influences dans les films d’horreur de type slasher. Pour ceux qui ne seraient pas trop familiers des films d’horreur, le style dit «  slasher  » est un genre de film qui consiste à montrer des meurtres brutaux perpétrés par un tueur, le plus souvent masqué, sur un groupe de personnages, généralement jeunes. Les tueurs sont le plus souvent des personnages mystérieux et surpuissants et les victimes de la chair à canon servant surtout à enchaîner les scènes gores. Les films les plus connus dans ce genre sont les séries des Halloween avec Michael Myers ainsi que les Vendredi 13 et son imposant tueur au masque de hockey, Jason Voorhees.
Le slasher est un genre particulièrement dédaigné pour son coté série B (Voir Z). En effet, les slashers sont souvent des films de qualité médiocre, disposant de peu de moyens financiers et basant généralement leur scénario sur une succession de morts violentes et spectaculaires. Malgré le dédain du grand public et des critiques, se sont des films qui ont un franc succès parmi  les amateurs du genre et certains tueurs (cités plus haut) sont depuis devenus des icônes de l’horreur au même titre que Frankenstein et Dracula l’étaient dans les années 50/60.
Personnellement, j’en suis un grand amateur.

4«  Elle a un corps à en mourir
Touche-là et tu verras
Elle à le visage d’un ange
Et une forte envie de tuer  »

 Lordi – The Deadite Girls Gone Wild (Extrait de l’album The Arockalypse)

 Le comic Hack/Slash est indissociable de sa charismatique héroïne, Cassandra «  Cassie  » Hack. Jeune fille introvertie élevée par sa mère, Cassie est le souffre-douleur de son école, ce qui rend sa mère furieuse. La maman de Cassie finira par venger sa fille en trucidant tous les jeunes qui s’en prennent à elle et faire disparaître les corps en faisant les plats du jour, cette dernière étant également la cuisinière de l’établissement … Confondue par la police, madame Hack se suicida en plongeant sa tête dans une marmite. Mais les meurtres recommencèrent et Cassie affronte alors son premier slasher, sa propre mère, revenue d’entre les morts sous le nom de la Lunch Lady (La  Cantinière). Suite à cette confrontation, Cassie décide de renoncer à avoir une vie normale et devient chasseuse de slashers. C’est durant une de ces traques qu’elle croise le chemin de Vlad, une créature colossale mais sympathique vivant dans les égouts qu’elle prend d’abord pour un slasher, Vlad devient rapidement son acolyte mais aussi son meilleur et unique ami.
Après la mort de sa mère (et sa résurrection) Cassie changera de comportement, adoptera un look gothique et deviendra une jeune fille rebelle et hautaine. La vie de Cassie et Vlad est une vie de nomades, constamment sur les routes à guetter le moindre meurtre suspect pouvant impliquer un slasher.
Maintenant que le décor est planté, attaquons la série en elle-même.

II. Le Retour des Morts Vivants

La structure scénaristique de Hack/Slash est à l’image des films dont il s’inspire, sous forme d’histoire indépendante  : Chaque arc est symbolisé par le tueur que le duo doit affronter, c’est pourquoi j’ai choisi de détailler la série en plusieurs parties, une partie par slasher affronté.
Note 1 : Je suis volontairement non-exhaustif dans la description de chaque arc ou mini série afin de préserver l’intérêt de la lecture si il venait à l’idée de la personne qui lit ce petit article de commencer la lecture de cette série, vous l’aurez compris  : La suite est donc certifiée 100% sans spoilers. J’ai également choisi de présenter la chronologie selon l’ordre des trade paperbacks et des omnibus, ces ouvrages étant les moyens les plus simples pour suivre la série.
Note 2 : En complément, un guide de lecture est proposé à la fin de ce dossier.

1.  Hack/Slash, Le Commencement : La Nuit Déchiquetée (Enthanized en VO)

5Première rencontre entre le lecteur et le duo Cassie/Vlad. Lorsque la BD commence, Cassie et Vlad sont déjà des chasseurs de slasher aguerris, leur histoire personnelle est rapidement expédiée en quelques pages, et ont plonge immédiatement dans l’action. La Nuit Déchiquetée raconte comment le duo va devoir affronter Bobbie, un assistant vétérinaire attardé mental revenu d’entre les morts avec le pouvoir de contrôler une armée d’animaux zombie.
Ce premier chapitre annonce la couleur et symbolise assez bien la série en général  : Le ton y est décalé, le gore omniprésent est la construction scénaristique calquée sur les films d’horreur des années 80 dont il s’inspire.
Cette première aventure est écrite par Tim Seeley et dessinée par Stefano Caselli. Le style du dessinateur est parfaitement adapté au récit et les planches sombres et la myriade de détails gores et glauques complètent à merveille le travail de Tim Seeley, dont la passion pour les films d’horreur explose avec ce premier récit. Une franche réussite et un excellent moment de lecture.
Paru en France dans Hack/Slash Volume 1 chez l’éditeur Wetta Worldwide.

2.  Hack/Slash, Un Nouveau Défi : La Main du Saigneur (Girls Gone Dead en VO)

6Second slasher à affronter pour le duo, cette fois-ci l’action se situe en plein spring break. Le responsable est Père Colère (Father Wrath en VO), un ancien prêtre baptiste intégriste, tué par un garçon d’église alors qu’il tentait d’abuser de lui. Mais le tueur ne semble pas être le seul aux commandes de ces meurtres et Cassie et Vlad vont vite découvrir une vérité tout autre, bien plus étonnante.
Cette histoire est toujours écrite par Tim Seeley, qui confirme sa maîtrise de ce genre de récit car même si il garde le même schéma, réussi à rester original. Aux dessins c’est l’italienne Frederica Manfredi qui livre une prestation admirable, surtout grâce à son trait fin et expressif.
Ont peut aussi remarquer que Seeley commence dans cet épisode à travailler la psychologie de ces deux héros  : Même si Cassie paraît être une héroïne forte, plusieurs scènes la montre triste et s’interrogeant sur la vie qu’elle mène, des pistes sont également dispersées sur son identité sexuelle.
Paru en France dans Hack/Slash Volume 1 chez l’éditeur Wetta Worldwide.

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3.  Hack/Slash, Le(s) Livre(s) des Morts : Comic Book Carnage

8Direction cette fois-ci pour une convention de comics durant laquelle des auteurs de BD se font tuer mystérieusement. Cette aventure est un véritable festival de caméos puisque l’ont peut y voir de véritables stars des comics comme Steve Niles, Skottie Young ou encore Robert Kirkman apparaître et/ou se faire trucider.
Tim Seeley, en plus de raconter une histoire franchement drôle et originale, parcourt son récit de petites piques à l’attention des auteurs et fans de comics présents durant ces conventions ainsi que de multiples références, une histoire désopilante et très agréable à lire.
Après Cassie, c’est à Vlad de se livrer un peu plus dans cette histoire  : On en apprend un peu plus sur son histoire personnelle et c’est aussi dans cette histoire qu’est mis en place un running gag qui deviendra récurrent par la suite dans la série  : La passion de Vlad pour un personnage de dessin animé nommé Chippy Chipmunk, une sorte de version féminine de Tic et Tac.

4. Cassie Va En Enfer  : The Final Revenge of Evil Ernie (Aussi appelé Hack/Slash Vs. Evil Ernie)

9Premier crossover d’une longue série entre nos héros et des personnages d’autres univers.
C’est donc avec Evil Ernie, figure de proue de l’éditeur Chaos! Comics que nos deux héros vont partager l’affiche. Ernie arrive par on ne sait quel moyen dans la dimension dans laquelle se déroule les aventures de Cassie et Vlad. Comme à son habitude, le démon au look de hard-rockeur sème la mort partout où il passe ce qui attire forcément l’attention de nos deux héros. Mais très vite Cassie et Vlad sont face à une évidence  : leur adversaire est clairement immortel et ils ne pourront probablement pas l’arrêter…
Visiblement et aux vues de comment est utilisé Evil Ernie, on devine que Tim Seeley connaît indéniablement bien le personnage  : Ernie y est montré comme cynique, cruel et invulnérable et c’est la première fois que Cassie et Vlad sont quasiment impuissants face à un de leurs ennemis, l’histoire est sombre, violente et très noire. Après le réjouissant Comic Book Carnage, ont passe donc à une ambiance diamétralement différente. Aux dessins, on a le trop rare Aadi Salman qui fourni un travail absolument somptueux en donnant au récit un aspect ultra sombre et désespérant.

5.  Jeu D’Enfant : Land of Lost Toys

10Cassie et Vlad affrontent durant cette aventure un jeune garçon nommé Ashley Guthrie, tué par sa mère durant son sommeil. Ashley a donc maintenant le pouvoir de tuer ses victimes durant leur sommeil, un peu à la manière de Freddy Krueger la différence étant qu’Ashley se sert de ses jouets pour commettre ses méfaits.
Pas de secret, l’histoire est largement inspirée par le film Les Griffes de la Nuit, le récit n’en reste pas moins très intéressant, notamment grâce aux dessins très cartoon de Dave Crosland.
C’est également dans cette histoire que l’on connaît enfin les origines de Vlad, au travers d’une petite histoire de quatre pages, semblable à celle de Cassie dans Euthanized.

6.  Rated M For Mature : Trailers

11Trailers (bandes annonces en français) est en fait une compilation de petites histoires de 3 ou 4 pages présentées sous forme de bande annonce, chaque histoire étant réalisée par une équipe différente. On y retrouve de nombreux clins d’œil à des films d’horreur, notamment Jason X, Les Dents de la Mer, The House on Sorority Row et même un conte de noël  !
Difficile de juger objectivement ces petits appendices, ont peut néanmoins y remarquer la première apparition d’un slasher, un cuistot japonais nommé Hibachi Devil qui réapparaîtra dans l’arc Slice Hard, confirmant que ces histoires courtes sont en fait des résumés de chasses antérieures de Cassie et Vlad.

7.  Hack/Slash, La nouvelle Génération : Slice Hard

12Cassie et Vlad sont fait prisonniers alors qu’il traquaient un slasher nommé le Acid Angel (visiblement c’est la deuxième rencontre entre le duo et ce slasher, bien que se soit sa première apparition dans le comic). Cassie et Vlad se réveillent dans un complexe de recherches dans lequel se trouve en animation suspendue cinq slashers que Cassie et Vlad ont tué  ! La responsable est une ancienne miss Amérique qui compte les étudier pour découvrir le secret de leur résurrection et ainsi obtenir la vie éternelle. C’est sans compter Ashley Guthrie (Le slasher de Lands of Toys), qui a survécu à sa rencontre avec Cassie, qui s’introduit dans le complexe et libère les slashers prisonniers.
Très bonne histoire qui permet d’en apprendre un peu plus sur les chasses précédentes, l’histoire Euthanized et les slashers jusque là apparus seulement durant de courts flashbacks. Néanmoins, les dessins sont assez moyens (signés par cinq artistes différents, dont Tim Seeley) et ce manque d’homogénéité nuit un peu à la lecture du récit.

8.  La Poupée de Sang : Hack/Slash Vs. Chucky

13Deuxième crossover, cette fois-ci avec Chucky, la poupée tueuse de la série de films Child’s Play. Cette histoire se passe après le cinquième film (Le Fils de Chucky) et marque le retour de Laura Floch, déjà apparue dans l’histoire La Main du Saigneur.
Alors que Cassie et Vlad traque un slasher dans une église, ils tombent dans un piège tendu par Laura Floch qui en profite pour échanger son corps avec celui de Vlad, ce dernier se retrouvant dans le corps de Laura. Cassie se bat avec Vlad mais est mise ko par ce dernier, à son réveil Vlad/Laura a disparu et Cassie découvre Chucky prisonnier dans la crypte de l’église, celui-ci lui raconte que Laura utilise une magie qu’il connaît bien et qu’en unissant leurs forces ils pourront venir à bout de Laura et rendre son corps à Vlad. Mais bon, Chucky reste ce qu’il est, et mieux vaut le tenir à l’œil…
Une franche réussite que ce second crossover, empruntant beaucoup d’éléments aux deux licences qu’il fait se croiser. Les dessins de Matt Merhoff sont sublimes et rendent la lecture particulièrement agréable.
Détail amusant, Cassie et Chucky n’en sont probablement pas à leur première rencontre puisqu’ils semblent déjà se connaître, ce qui laisse de la matière pour une seconde histoire sous forme de préquelle.

9.  Dr Rictus  : Gross Anatomy (Hack/Slash numéro 1)

14Alors que Vlad se remet de son changement de corps, Cassie traque seule un slasher mais est fait prisonnière. Le tueur, un ancien docteur au corps complètement écorché, va la torturer en lui coupant des orteils, seul Vlad est en mesure de venir l’aider…
Une histoire particulièrement intéressante, chaque scène de torture étant entrecoupées de flashbacks, racontant l’enfance de Cassie et sa première rencontre avec Vlad.
Hack/Slash devient à partir de cette histoire un ongoing. C’est l’excellente artiste Emily Stone qui sera l’artiste régulière jusqu’au numéro 22.

10.   This Is Heavy Metal : Shout at The Devil (Hack/Slash numéros 2 à 4)

15Le leader d’un groupe de Hard Rock nommé Acid Washed sacrifie certaines de ces fans en échange de la célébrité. Les fans sacrifiées sont envoyées dans la dimension d’un démon, afin de nourrir ce dernier. Cassie se rend seule dans cette dimension, Vlad ne peut pas l’accompagner, l’accès à cette dimension étant interdite aux personnes encore vierge… Arrivée dans cette dimension, Cassie est faite prisonnière et Vlad doit trouver rapidement un moyen de perdre sa virginité afin de pouvoir allez l’aider.
Ce premier arc permet à Tim Seeley de pouvoir enfin créer un univers conséquent et durable autour de ses deux héros  : La vie de Cassie et Vlad est ainsi approfondie, on en apprend un peu plus sur leur quotidien (notamment le manque d’argent) et sur leur relation. L’autre point marquant de cette histoire est la formation d’un groupe «d’alliés» autour du duo, notamment Lisa (vue dans Euthanized), Chris, rencontré durant le crossover avec Chucky et Georgia, une strip-teaseuse amoureuse de Cassie.
C’est aussi l’apparition d’un des personnages récurrents les plus loufoques de la série  : Pooch, un chien démon doué de la parole particulièrement affectif.

11.   Kill Miss America : Love Stories (Hack/Slash numéro 5)

16Retour de Miss America, slasher apparue dans l’histoire Slice Hard. On y fait la connaissance d’un de ces fans devenu scientifique qui se met en tête de ramener à la vie la fille qui fut son fantasme de jeunesse dans les pages d’une revue de charmes. Cassie et Vlad n’apparaissent quasiment pas dans cette histoire, on y apprend juste que Vlad tombe malade.
Une autre histoire parallèle met en scène Chris et Lisa qui finissent par tomber amoureux.

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12.   Hack/Slash, La Malédiction de Father Wrath : Double Date (Hack/Slash numéro 6)

17Retour de Father Wrath, apparu dans l’histoire La Main du Saigneur. Une histoire complètement délirante et second degré dans laquelle Cassie et Vlad arrivent dans une petite ville copiée sur celle des comics Archie dans laquelle Father Wrath semble recommencer ces méfaits.
L’originalité de cette histoire tient surtout à son style de dessins  : En effet, Fernando Pinto à littéralement copié le style Archie pour les besoins de cette histoire, tranchant avec le style horrifique de Hack/Slash, cela donne un moment de lecture franchement délirant.

13.   Sœurs de Sang : Tub Club (Hack/Slash numéros 7 à 9)

18Cassie s’infiltre dans une confrérie d’étudiantesaux mœurs particulièrement légères après que des cadavres dépourvus de viscères furent retrouvés aux environs. Cassie et Vlad croisent également une équipe du gouvernement, enquêtant aussi sur les meurtres et semblant travailler… Pour le père de Cassie  !
Une histoire sympathique, qui creuse un peu plus les relations entre les personnages, notamment la relation entre Cassie, Georgia et Vlad. L’amitié qui lie en effet les deux jeunes filles lui donne l’impression d’être mis à l’écart…

14.   The Children : The Little Children (Hack/Slash numéro 10)

19Cassie remonte la piste vers son père et découvre une maison abandonnée dans laquelle des expériences ont été menées sur des enfants sauvages auxquels on a injecté des cellules de revenants. La nuit venue, la maison est prise d’assaut par les dits enfants  !
Une histoire courte, plutôt triste.

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15.   Savage Streets : The Coldest Dish (Hack/Slash numéro 11)

20Alors que Cassie recherche son père en remontant une piste de fausses identités grâce à un carnet trouvé dans la maison abandonnée, un tueur sévi en pleine ville. Convaincue que c’est un slasher, Cassie commence la traque, mais les apparences sont parfois trompeuses… Pendant ce temps, Pooch, le chien démon, est identifié comme étant arrivé dans notre monde v(ia une vidéo internet) et Cassie charge Chris de le récupérer au plus vite.

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16.   Shocker : Murder/Suicide (Hack/Slash Annual 1)

21Plusieurs filles du site Suicidegirls.com* se suicident (très perspicace…) mystérieusement et tout semble lié à l’ancien petit ami de l’une d’entre elles, récemment mort électrocuté. Missy, la créatrice du site, fait appel à Cassie et Vlad pour leur expertise dans le domaine. Mais si Cassie veut rencontrer le tueur, une seule solution  : sevenir elle-même une Suicidegirl.
Troisième crossover, cette fois-ci avec les filles bien réelles du célèbre site de photos de charme. Pour l’occasion Tim Seeley revient aux dessins et reproduit avec fidélité les modèles tant est si bien qu’elles sont aisément reconnaissables pour l’amateur de ce site (dont je fais parti  ! Oups…). L’histoire est très sympathique et pleine d’auto-dérision, l’un des crossovers les plus réussis de la série.

17.   La Cabane dans les Bois : BUMPed (Hack/Slash numéros 12 et 13)

22Des massacres ont eu lieu dans la petite ville de Hitchfield et un slasher semble en être la cause. Cassie et Vlad se rendent donc dans la petite ville et commence leur enquête. Ils rencontrent une journaliste et une femme flic, qui elles aussi enquêtent sur les meurtres. Ils vont vite découvrir que des créatures faites de bois sont responsables de ces meurtres et qu’une personne semble les diriger à distance.
Dans une intrigue parallèle, ont voit de mystérieux personnages déterrer le corps de Delilah Hack, la mère de Cassie devenue la Lunch Lady ainsi que l’apparition d’une vieille dame médium, tenant des propos incohérents concernant Cassie.
Quatrième crossover, plutôt particulier car Bump est en fait une histoire one-shot, publiée par l’éphémère label Fangoria Comics. Visiblement cette histoire a tapé dans l’œil de Tim Seeley qui veut d’abord en faire un crossover mais fini par l’inclure dans la chronologie de la série. Suite à la disparition du label, les droits du personnage de Bump sont un peu tombés dans les limbes de l’édition et de ce fait, ces deux numéros ne seront probablement jamais republiés (Ils ne sont d’ailleurs pas présents dans l’omnibus qui ne comporte que les pages extérieures au crossover).

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18.   Dead in Hollywood : Over The Rainbow (Hack/Slash numéro 14)

24Georgia, l’amie de Cassie, a obtenu un petit rôle dans une version «Particulière» du Magicien d’Oz. A peine le tournage a commencé que des membres de l’équipe se font tuer à la hache. Georgia appelle logiquement Cassie et Vlad à l’aide mais il lui faudra survivre jusqu’à l’arrivée de celle-ci.
Une histoire sympathique, qui creuse un peu plus la relation entre Georgia et Cassie.

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19.   Bride of Hack/Slash : Cassie and Vlad meets the Re-Animator (Hack/Slash numéros 15 à 17)

25Remontant toujours la piste des fausses identités de son père, Cassie fini par enfin le retrouver. Elle constate que ce dernier travaille avec Herbert West (le savant fou de la série de films Re-Animator) afin de ramener à la vie la mère de Cassie. C’est donc le père de Cassie qui a déterré le corps de sa mère. C’est le moment des révélations entre Cassie et son père, et elles seront lourdes de conséquences…
Dans une intrigue parallèle, le seigneur démon de la dimension d’où vient Pooch décide d’envoyer une guerrière démone sur Terre pour se venger de Cassie.
Cinquième crossover qui comme celui avec Chucky est inclus dans la chronologie de la série.
Comme pour le crossover avec Chucky, c’est une véritable réussite que nous avons là  : Seeley a parfaitement réussi à inclure une grande figure de l’horreur dans sa propre série sans la dénaturer, une grande réussite  !

20.   Cassie Sort de la Nuit : Closer (Hack/Slash numéros 18 à 20)

26Cassie à du mal à se remettre de sa rencontre et SPOILER La perte SPOILER de ses parents. Vlad décide donc d’appeler Georgia pour qu’elle remonte le moral de Cassie. Cela semble fonctionner mieux que prévu puisque Cassie et Georgia échangent un baiser à son retour, laissant un Vlad jaloux noyé sa tristesse dans un bar…
Pendant ce temps la guerrière démone remonte la piste de Pooch et attaque Chris et Lisa qui tant bien que mal réussissent à repousser le monstre.
Suite à une discussion avec Georgia, Cassie se rend à la police mais est immédiatement arrêtée. Cependant, durant son transfert à la prison le fourgon est attaqué et Cassie kidnappée par une organisation nommée la Black Lamp Society. Elle ne devra son salut qu’à un mystérieux homme masqué nommé Samhain.
Cette histoire marque le début d’une menace redondante dans la série, celle de la Black Lamp Society. Samhain deviendra également par la suite un personnage récurrent de la série.

21.   Hard Rock Halleluja : Mind Killer (Hack/Slash numéros 21 et 22)

27Cassie se réveille après deux jours de coma en compagnie de Georgia et Vlad. Plus tard ils retrouvent Gertrude Hall (vue dans l’arc Shout at the Devil) et finissent impliqués dans une bagarre, ce qui conduit le petit groupe en prison… C’est le moment que choisi Ashley, l’enfant tueur des rêves vu dans l’arc Land of Lost Toys, pour prendre possession de Muffy Joworski la vieille dame aperçue rapidement dans l’arc BUMPed. Leur salut ne pourra à priori venir qu’un de leurs anciens ennemis, le rocker Six Sixx, mais celui-ci se révèle autant une source d’ennuis supplémentaires qu’une véritable aide…

22.   Grindhouse : Double Features (Hack/Slash numéro 23)

28Un numéro séparé en deux parties, la première nous présente, et je le pense sincèrement, l’un des personnages les plus attachants de la série  : La jeune détective Catherine «Cat» Curio et sa première confrontation avec Samhain et la Black Lamp Society.
Cette première histoire est dessinée par Ross Campbell dans un style résolument cartoony particulièrement agréable, une excellente histoire, malgré sa fin un peu triste.
Dans la seconde partie, Cassie, Georgia et Pooch traque un serial killer… de chiens  utilisant une tondeuse pour commettre ses méfaits.
Une seconde histoire coquasse, qui vaut surtout le coup pour les passages comiques impliquant Pooch, cette histoire est dessinée par Mike Dimayuga.

 23.   Society : Sons of Man (Hack/Slash numéros 24 et 25)

29Samhain demande l’aide de Cassie et Vlad afin de mettre fin aux activités de la Black Lamp Society. Ils infiltrent donc un des repaires de la mystérieuse organisation. Mais Samhain est fait prisonnier et reprogrammé pour redevenir un slasher…
Dans une histoire annexe, on apprend que Lisa est enceinte.
Ces deux numéros (et les deux suivants, Foes & Fortune) sont dessinés par Bryan Baugh, un dessinateur au style cartoon et gothique très impressionnant.

24.   Hack/Slash Chapitre Final : Foes & Fortune (Hack/Slash numéros 26 à 27)

30A Chicago, des meurtres semblables à ceux perpétrés par le Mosaïc Man (un tueur chassé par Cassie et Vlad par le passé, mais seulement aperçu lors de flashbacks) ont lieu, arrivés sur place, les deux compères constatent qu’il s’agit bien du Mosaïc Man mais il semblerait qu’une force extérieure semble guider les actes du slasher.
Une histoire classique, qui délaisse l’espace de deux numéros l’intrigue sur la Black Lamp Society, n’empêchant pas l’auteur de rappeler que les relations entre Cassie et Samhain sont pour le moins… tumultueuses.

 25.   La Créature du Lac Noir  : Something’s Fishy (Hack/Slash numéro 28)

31Retour à la petite ville rétro de Haverhill, déjà visité par Cassie et Vlad dans l’arc Double Date. Mary Shelley Lovecraft est de retour et s’en prend à Taber, un des survivants en utilisant des créatures aquatiques.
Comme pour l’arc précèdent se passant dans cette petite ville, le style de dessins redevient inspiré par les comics Archie et sont signés Dan Parents. Néanmoins, la fin est particulièrement surprenante, tranchant avec la relative fantaisie du récit.

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26.   Marvel Zombies : Super Sleepover Sidekick Slaughter (Hack/Slash numéros 29 à 32)

32Le numéro 29 est en fait un prélude à l’arc qui va suivre dans les numéros 30 à 32, ce numéro nous racontant les aventures de Nightmare et Sleepy, deux super-héros chasseurs de slashers pendant une vingtaine d’années.
Ces deux super-héros est leurs descendants ont donc affrontés Samhain à de nombreuse reprises et ce numéro nous raconte l’essentiel de leurs aventures sur une vingtaine d’années. En parallèle, une bande de jeunes geeks fans de comics compte bien devenir de véritable super-héros, mais devenir des super-héros veut aussi dire affronter des super-vilains et nous sommes dans l’univers de Hack/Slash.
Encore cette fois, l’intrigue de la Black Lamp Society est laissé de coté, mais même dans cette histoire de super-héros, on y découvre que la mystérieuse société est présente et lié aux slashers depuis de nombreuses années.
Les dessins sont de Daniel Lester, au style très détaillé et particulièrement agréable, personnellement, je trouve que c’est un des meilleurs arcs de la série.
Cet arc marque également la fin du premier volume de Hack/Slash.

 27.   Terreur.com : Hackoween (Halloween Man and Hack/Slash crossover)

33Nouveau crossover, cette fois avec le personnage de Halloween Man, héros d’un web comic. Halloween Man est un homme tué par un vampire puis ramené à la vie grâce à la magie noire. Il est maintenant mi-homme mi-zombie et utilise ses pouvoirs pour défendre la ville de Solar City, une ville futuriste d’une autre dimension.
Alors que Cassie et Vlad traquent un slasher appelé la Donkey Lady (La Femme-âne…), une jeune fille les aborde pour leur demander leur aide. Elles les entraîne alors dans l’univers de Halloween Man, dans lequel des super-héros décédés sont ramenés à la vie par une mystérieuse entité. Les deux chasseurs ne vont bien sûr pas tarder à rencontrer le protecteur de ce monde.
L’histoire n’est cette fois pas écrite par Tim Seeley, mais par le créateur de Halloween Man, Drew Edwards. Bon, autant être franc d’emblée, je n’ai pas aimé du tout cette histoire  : A défaut d’être fun, c’est franchement poussif, on se demande à de nombreux moments à quoi servent vraiment certains passages et l’intrigue générale fleure bon le grand n’importe quoi.
J’ai franchement était très déçu par ce crossover, néanmoins les dessins de David Baldeon sont très réussis et limitent un peu la casse.

28.   Les Contes de la Crypte : The Living Corpse Annual 

34Encore un crossover mais cette fois-ci se sont Cassie et Vlad qui s’invitent dans la série d’un autre personnage, celle de The Living Corpse.
The Living Corpse est en fait un zombie  : John Romero était un mari est un père exemplaire jusqu’à sa mort. Revenu à la vie sous forme de zombie, il ne regagne qu’un peu de sa conscience en mangeant des cerveaux. Avec l’aide d’un démon, il erre sur terre et combat les créatures des ténèbres.
Des meurtres horribles ont lieu dans une forêt du New Jersey, visiblement imputables à une créature surnaturelle. Cassie et Vlad se rendent évidemment sur les lieux et y rencontrent donc The Living Corpse, lui aussi sur l’affaire.
Franchement un très bon crossover, dessiné dans un style délirant, à mi-chemin entre caricature et cartoon. L’histoire est basique mais le méchant est franchement cocasse et vaut franchement le détour, une bonne surprise, qui vaut surtout le coup pour son coté humoristique.

 29.   Very Bad Santa : The Gift of Hack/Slash (2011 Hack/Slash Holiday Special)

35Cassie et Vlad portent secours à Cat et Pooch, faits prisonniers dans une fête foraine par un tueur nommé Mr Cooper.
Une histoire courte de quelques pages sortie d’abord en exclusivité sur le net puis réimprimée dans le quatrième omnibus. Elle peut parfaitement servir d’introduction aux nouveaux lecteurs.
Elle est écrite et dessinée par Tim Seeley.

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30.   Maniac : Murder Messiah (Hack/Slash Annual 2)

36Un autre chasseur de slasher nommé Dale s’en prend à l’entourage de Cassie, mais ses motivations semblent bien plus obscures qu’il n’y paraît…
Une histoire assez dense qui même si elle est centrée sur la confrontation Dale/Cassie, expose beaucoup de pistes pour le volume 2 de la série qui va suivre.
Aux dessins, Jethro Morales fait des merveilles, sont style est d’ailleurs assez proche de celui de Tim Seeley.

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31.   Le(s) Tueur(s) du Hack/Slash : Crossroads (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 1 à 4)

37Cat Curio mène l’enquête pour savoir qui l’a agressé dans son enfance. Elle remonte la piste de son agresseur mais est attaquée par une horde d’animaux zombies  ! Pendant ce temps Cassie et Vlad enquêtent sur des meurtres perpétrés par de mystérieux zombies et il semblerait qu’un de leurs anciens adversaires en soit la cause. Dans l’ombre, la menace que représente la Black Lamp Society se confirme…
Point de départ officiel de l’importance de la menace que représente la Black Lamp Society, ce premier arc sert surtout à placer les personnages et fait la part belle aux retours impromptus d’anciens alliés et ennemis. De toutes évidences Tim Seeley veut donner plus d’homogénéité à sa série en en faisant un véritable ongoing.
Les dessins sont de Daniel Leister, un collaborateur régulier de la série Hack/Slash qui a dessiné juste avant l’excellent one-shot My First Maniac. Leister devient d’ailleurs le dessinateur attitré de la série régulière.

32.   Le Masque du Démon : Mystery Woman (Hack/Slash Vol. 2 Numéro 5)

38Nouveau crossover, cette fois-ci avec Fantomah, une héroïne de comics des années 40 créée par  Fletcher Hanks.
Fantomah donc, une défenseure de la nature aux pouvoirs chamanique vient demander l’aide de Cassie et Vlad pour affronter un des émissaires de la Black Lamp Society.
Une histoire plutôt sympathique, la première partie racontant les origine de Fantomah est racontée sous forme de comics retro, le tout est dessiné par Mark Strahm.
Il est aussi intéressant de constater que Cassie connaît déjà Fantomah.

 33.   Shotgun Divorce : Night Funeral in Eminence (Hack/Slash Annual 3)

Un proche de Chris, un ami de Cassie, a trouvé la mort lors des événements de Crossroads… Cette histoire courte raconte la cérémonie et la présence inopportune de (Encore) la Black Lamp Society.
Une histoire triste, centrée sur le personnage de Chris. Elle est écrite par James Lowder et dessinée par Jean Paul Deshong.

34. Hack/Slash Résurrection : Fame Monster (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 6 à 8)

39Un slasher s’attaque aux stars de la télé-réalité… Malgré sa réticence, Cassie, en compagnie de Vlad se lance dans la traque de ce slasher qui va se révéler bien plus redoutable qu’il n’y paraît…
Un des arcs les plus originaux qui voit enfin Cassie et Vlad affronter un des plus redoutables slasher du comic, le Stillborn (Ttasé régulièrement depuis le second annual). C’est franchement l’arc le plus intéressant de ce volume 2, Tim Seeley s’amuse à critiquer la télé-réalité en nous présentant des personnages tous plus pathétiques les uns que les autres  : entre des sosies de Lady Gaga, Nicki Minaj et toute une ribambelle de candidats de télé-réalité tous plus superficiels les uns que les autres, Seeley s’en donne visiblement à cœur joie à les massacrer de toutes les façons les plus horribles. Il en ressort un aspect assurément jouissif et délirant lors de la lecture, une grande réussite de la part de Seeley.

 35.    Caged Fury : Interdimensional Women’s Prison Breakout (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 9 à 11)

40Des femmes slashers apparaissent à divers endroits et commettent meurtres sur meurtres. Néanmoins elles semblent toutes venir d’un même endroit et ne semblent pas vraiment avoir envie d’y retourner… Cassie et Vlad partent donc à la chasse de ces slashers féminins et vont découvrir un endroit bien particulier, dirigé par une personne très… surprenante.
Une autre anti héroïne publiée par Image Comics apparaît également dans cette histoire, la détestable Bomb Queen.
En parallèle, on apprend que Vlad est malade et que Samhain fait tout son possible pour résister à ses pulsions meurtrières.
Après les slashers, Tim Seeley rends ici hommage aux films de prisons pour femmes, films d’exploitation populaires durant les années 70. Néanmoins il n’oublie pas d’y injecter une bonne dose d’horreur, d’où un mélange des genres assez réussi qui, à défaut d’être dans l’esprit des autres arcs de la série, reste plaisant à lire.

 36.   Hatchet/Slash (Hack/Slash Annual 3)

41Dans le sud des États-Unis, en Louisiane, des personnes disparaissent et sont supposées mortes… Après une brève enquête, Cassie et Vlad rencontrent une jeune femme handicapée qui avoue en être la responsable. Pour ce faire elle utilise le célèbre slasher local, Victor Crowley surnommé Hatchet-Face. La jeune handicapée a mis au point une sombre machination pour assouvir sa vengeance, et Cassie et Vlad vont devoir y mettre fin.
Un crossover assez inattendu avec une légende de l’horreur assez récente, Victor Crowley le tueur des (pour le moment deux) films Hatchet. Franchement un crossover très réussi, aussi bien sur le fond que sur la forme : l’histoire est très bien ficelée et tient en haleine jusqu’à la fin et le personnage de Victor Crowley est, comme ce fut le cas avec les précédents guests issues de films, parfaitement respecté. Pour ce qui est des dessins, là encore c’est un carton plein  : Ariel Zucker-Brull met en image avec brio cette histoire, son style sombre et sale correspondant parfaitement à l’ambiance du récit.
En résumé, un excellent crossover.

37.   She Was a Teenage Zombie : Hack/Slash meets Zombies Vs. Cheerleaders

42Dans la petite ville de Tacoma, des élèves d’un lycée disparaissent sans laisser de traces et certains sont retrouvés démembrés et/ou dévorés. Cassie et Vlad arrivent sur place et se fondent dans l’environnement  : Cassie (re)devient lycéenne et Vlad joueur de football. Ce retour à la vie scolaire va ramener de vieux souvenirs en qui concerne Cassie, mais l’horreur n’est jamais bien loin et les deux chasseurs vont devoir faire face à une invasion de zombies  !
Deuxième incursion de nos deux héros dans une série extérieure, cette fois-ci dans la délirante Zombies Vs Cheerleaders. Pas de secrets, l’accent est mis sur le fun à outrance  : L’histoire n’est qu’un prétexte à montrer des Pom-Pom Girls décapitant des tonnes de zombies… Et ça marche  ! L’aspect cartoon est pleinement renforcé par les dessins de Benjamin Glenndening qui rajoute un aspect décalé et fun à l’ensemble.

38.   King Kong Vs. Godzilla : Monster Baiting (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 13 à 15)

43Cassie, Cat et Samhain se rendent sur une île sur laquelle ils espèrent trouver un remède pour guérir Vlad. Sur cette île est censée vivre un scientifique pouvant aider le petit groupe. Mais c’est aussi sur ce paradis tropical que vivent également de nombreux animaux géants créés par le bon docteur et ces acolytes pour jouer dans des films de monstres durant les années 50/60. La mode de ces films étant passée, les animaux vivent maintenant sur cette île en semi-liberté et la visite ne sera pas de tout repos. De plus, un scientifique créant des monstres géants n’est peut être pas quelqu’un à qui l’ont puisse faire entièrement confiance…
Tim Seeley continue de rendre hommage au cinéma fantastique avec cette fois des références multiples aux films de monstres géants des années 50 et 60. L’histoire a donc un aspect assez rétro avec ses monstres farfelus, son ambiance tropicale et son scientifique fou. N’en reste pas moins que cette histoire se déroule à cent à l’heure avec beaucoup d’aventures et d’action, encore une fois on s’éloigne assez de l’aspect purement horrifique original de la série mais cela reste une lecture plutôt agréable.

39.   Né Pour Tuer : The Good Son (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 16 et 17)

44Un homme se fait tuer dans une ruelle et semble avoir un lien avec Vlad, Cassie enquête seule, Vlad étant toujours malade. Dans une vieille maison elle combat un monstre ressemblant étrangement à Vlad et croise Mari, une amie de Vlad (vue dans le one-shot Me Without You). L’enquête continue et mène jusque… la sœur de Vlad  ! Cassie et Vlad la kidnappent pour l’interroger mais sont à leur tour capturés par ce qui semble être la famille de Vlad. Il est temps de faire toute la lumière sur les origines de Vlad et sa famille, mais même si le monstre gentil est du coté du bien, sa famille est bien décidée à le ramener à ses premiers instincts.
Dans un rapide épilogue, ons nous raconte ce qu’il est advenu de Samhain après les événements sur l’île des monstres.
Toute la vérité est faite sur les origines de Vlad dans cette histoire assez lourde en rebondissements et en révélations. Le scénario n’est pas de Tim Seeley mais de Justin Jordan et il réussi avec brio à donner un passif cohérent et dramatique à Vlad. Une belle réussite.

40.   The Mailman : The Case of the Killer and the Questing King (Hack/Slash Vol. 2 Numéro 18)

45Un numéro ayant pour personnage central Cat Curio qui reçoit la visite d’un étrange personnage, créateur d’un catalogue d’articles et gadgets pour détectives dont Cat est une des meilleures clientes.  Ce mystérieux personnage vient en fait demander l’aide de Cat pour résoudre une affaire et attraper un tueur jadis vaincu par Cassie et Vlad et apparemment de retour, le Catalog Killer. Cat prévient Cassie et Vlad mais décide de commencer seule l’enquête.
Une sympathique histoire, comme la plupart des histoires concernant Cat Curio, le scénario est signé James Lowder et les dessins de Matt Merhoff.

41.   Mate.Feed.Kill.Repeat : Hack/Slash/Repeat (Hack/Slash Vol. 2 Numéro 19)

46La BD commence alors que Cassie et Vlad viennent tout juste de terrasser un slasher particulièrement coriace. Visiblement, ce n’est pas la première fois qu’ils ont affaire à lui et Cassie confie à Vlad sa lassitude de devoir toujours mettre hors d’état de nuire les même tueurs encore et encore. Sur ce la police arrive, et le duo fini en cellule. Le slasher revient alors à la vie dans le commissariat et continu son massacre…
Une histoire assez courte, mais dans laquelle ont commence à comprendre que Cassie à de plus en plus de mal à supporter sa vie de chasseuse de monstres, donnant certaines pistes sur la suite de la série… Quand au slasher affronté ici et la solution pour le mettre définitivement hors d’état de nuire, ont ne peut que le rapprocher à Jason Voorhees (dépourvu de masque), le slasher de cet épisode n’étant d’ailleurs jamais nommé.
L’histoire est signé Steeve Seeley (Frère de Tim Seeley) et Michael Moreci et les dessins, très réussis, sont de Emilio Laiso.

42.   Endiablé(e) : A Slice of Hell (Hack/Slash Vs. Mercy Sparx Numéros 1 et 2)

47Alors qu’ils chassent un tueur s’en prenant à des prêtres, Cassie et Vlad se retrouvent en possession d’une épée visiblement assez ancienne. En rade d’argent, ils se voient contraints de la céder à un préteur sur gage… Peu après, ce dernier est sauvagement assassiné après avoir vendu l’épée à Hank, le meilleur ami de Mercy Sparx, la démone chasseuse d’anges renégats. Pendant ce temps, le tueur mis hors d’état de nuire par nos deux héros au début de l’histoire refait surface et croise de nouveau le chemin de nos deux héros mais aussi celui de Mercy, une rencontre qui promet d’être explosive  !
Nouveau crossover, mettant Cassie et Vlad en compagnie de Mercy Sparx, la création de Josh Blaylock chez Devil’s Due Publishing. Le crossover est marqué par le schéma classique de tout crossover  : Méchant en commun/rencontre/combat/alliance/victoire des deux héros. Malgré son coté résolument classique et assez prévisible, ce crossover reste assez agréable à lire grâce à un coté très 90’s assez agréable. Le scénario est de Josh Blaylock et les dessins de Joe Song.

 43.   Sans Titre  : Final (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 20 à 25)

48Cassie a de plus en plus de mal à supporter son statut de tueuse de tueurs et son moral est au plus bas. De plus chacune de ses tentatives pour avoir un semblant de vie «normale» se solde régulièrement par des échecs. Elle fait part de ses états d’âmes à Vlad qui parvient tant bien que mal à la rassurer… Cat et Pooch rejoignent alors le duo et Cat leur présente le résultat de ses recherches sur la Black Lamp Society.
Pendant ce temps, Samhain est de retour, bien décidé à se venger de Cassie et sa bande et forme pour l’occasion un groupe composé des slashers les plus redoutables affronté par Cassie et Vlad et les envoie s’en prendre à l’entourage de nos deux héros. En parallèle, il prépare également un empoisonnement massif via une boisson à la mode durant un concert de heavy-metal afin de monter une armée de morts-vivants. Les victimes s’enchaînent, et devant la folie de Samhain, Cassie et ses amis n’ont d’autre choix de se préparer à l’inévitable  : Elle fait ainsi appel à tous ces alliés encore vivants et prépare une contre-attaque.
Le combat final approche, qui vivra  ? Qui mourra  ? Le combat sera difficile et l’issue sera dramatique…
Final est le dernier story arc de la série Hack/Slash, marquant la fin (que j’espère temporaire) de la série. Tim Seeley met donc un point final à sa création et pour cela n’hésite pas à malmener ses personnages.
Dans un sens, j’ai été assez satisfait de cette conclusion, qui était sous-jacente depuis quelques story-arcs. Néanmoins, certains points sont à mon sens assez mal amenés : La mort de certains personnages historiques de la série est expédiée en à peine quelques vignettes par exemple, d’autres auparavant secondaires se retrouvent propulsés sur le devant de la scène et pour finir, ont nous fait comprendre à la fin que certaines menaces ne sont pas totalement écartées  : c’est assez curieux de la part de Tim Seeley et ce n’est pas vraiment une façon de faire lorsque l’ont veut mettre fin à sa série, sauf si ont veut créer un nouveau background pour une éventuelle suite…
Au niveau des dessins, c’est l’artiste italienne Elena Casagrande qui s’occupe de la partie graphique et ses dessins sont magnifiques, Seeley ne pouvait pas mieux choisir pour son grand final.
Je reste donc assez perplexe sur ce point final et même si la suite ne sera probablement pas pour tout de suite, je peut dire sans me tromper que l’on verra un jour un Hack/Slash Vol. 3  !

III. Mini-série et Crossovers

Hack/Slash est une série à l’univers étendu très prononcé, notamment avec ses multiples crossovers interne à la série, mais aussi avec de nombreuses mini-séries et numéros spéciaux.
Voici donc un petit tour d’horizon des appendices à la série originale.

Hack/Slash : My First Maniac (Mini-série en 4 numéros)

49Cassie vient de mettre fin aux agissements de la Lunch lady, sa propre mère… Après avoir fait disparaître le corps, elle est placée en famille d’accueil, mais la jeune fille a de plus grandes ambitions et décide de tout plaquer pour traquer les slashers. Premier arrêt, un village de campagne dans lequel des jeunes sont massacrés et attachés à des poteaux comme des épouvantails. Tout semble converger vers une mystérieuse grange et un vieux jeu vidéo…
Préquel à la série originale, My First Maniac raconte donc la première chasse de Cassie, avant sa rencontre avec Vlad. Cette histoire est clairement l’une des meilleures de la série, parfaitement dans l’esprit de la série originale et renouant avec les racines horrifiques des premiers arcs. L’équipe aux commandes est l’équipe qui œuvre sur la quasi-majorité du volume 2, à savoir l’inusable Tim Seeley au scénario et Daniel Lester aux dessins.
Une BD à avoir obligatoirement pour tous fans qui se respecte et un point de départ idéal pour toutes personnes voulant commencer ou expérimenter la série.

Hack/Slash : Me Without You (One-Shot)

50Après Cassie, c’est au tour de Vlad de voir ses origines dévoilées. De sa naissance à son adoption par un gentil boucher et son amitié avec une jeune veuve, l’ombre de la violence n’est malheureusement pas loin et le destin de Vlad va vite basculer. Vlad doit donc faire face à un couple de femmes, apparemment liées à son passé. Pendant ce temps, des meurtres violents ont lieu à Chicago et sont attribués à un tueur surnommé le Meatman et pousser Vlad et Cassie à se rencontrer.
Comme pour My First Maniac, cette histoire est une grande réussite, brossant un portrait sensible de Vlad, le colosse au grand cœur. L’équipe créative est la même que celle ayant œuvré sur My First Maniac. La seule chose que l’on peut lui reprocher est d’être une histoire assez ambitieuse avec beaucoup de contenu, mais malheureusement pas assez exploité du fait de sa durée, limitée à un seul numéro.
Ce One-shot n’a pour le moment été réimprimé nul part, il aurait été judicieux de le republier dans le trade paperback My First Maniac… Enfin bref.

Hack/Slash : Trailers Part Two (One-Shot)

51Deuxième partie du concept «Trailers», à savoir une succession d’histoires courtes réalisées par différentes équipes créatives. Vendredi 13, Gremlins, Massacre à la Tronçonneuse, Christine ou encore Psychose, les petits sketchs brassent assez large niveau style et se dégustent comme du pop-corn, un intermède sympathique.
Ce One-shot n’a pour le moment été réimprimé nulle part.

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Hack/Slash : Entry Wound (One-shot)

52Un numéro spécial, présentant Mary Shelley Lovecraft, une entité extra-dimensionnelle dont le but est de briser les portes entre les dimensions afin que les créatures fictives s’introduisent dans le monde réel. On aperçoit de nombreux guests dans ce numéro, notamment Mercy Sparxx et Lovebunny & Mr Hell.
On y fait également la connaissance d’une version alternative de Cassie et Vlad.

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Bomb Queen Vs. Hack/Slash (One-Shot)

53Des slashers apparaissent à différents endroits des États-Unis, jusque là rien d’exceptionnel mais selon Pooch, ces slashers ne sont pas communs aux autres affrontés par Cassie et Vlad et toujours selon le chien démon, viennent d’une autre dimension. Profitant de l’arrivé de l’un d’entre eux, Cassie et Vlad s’introduisent dans cette dimension et se retrouvent dans un monde ravagé dans lequel les États-Unis ont été rasés par une attaque atomique.
Le responsable de l’arrivée en masse des slashers dans le monde de nos deux héros est Ashe, un chat-démon qui veut s’introduire dans le monde Cassie pour y monter une armée de criminels à super-pouvoirs. C’est sans compter Bomb Queen, une super-vilaine nymphomane responsable de l’annihilation des États-Unis qui veut la mort d’Ashe afin de récupérer ses pouvoirs.
Cassie, Vlad et Pooch font donc irruption dans la série Bomb Queen. Un crossover assez commun qui n’apporte pas véritablement grand chose à l’une ou l’autre série. Il en reste un moment de lecture assez fun, Bomb Queen étant ce qu’elle est, une véritable sal*pe obscène absolument détestable. On aime ou pas le personnage, mais elle a au moins le mérite d’être originale.
Le scénario et les dessins sont de Jimmie Robinson, le créateur de Bomb Queen est sont franchement réussis.

Hack/Slash/Eva : Monster’s Ball (Crossover en 4 numéros)

54Rencontre au sommet avec un autre duo de chasseurs de monstres : Eva et son comparse Michael. Eva est la fille de Dracula, fille qui a fini par se retourner contre son père et combattre les forces du mal accompagné de Michael, une créature créée par Victor Von Frankenstein.
La menace que le quatuor va devoir affronter est une alliance entre Praetorious (Ennemi d’Eva) et Mary Shelley Lovecraft (ennemie de Cassie vue entre autre dans les arcs Something’s Fishy et présentée dans Entry Wound).
Premier vrai crossover inter-compagnie réunissant donc le duo de chasseurs de monstres de l’éditeur Dynamite et celui d’Image. Un crossover assez agréable à lire, mais quand même en dessous des autres récits de ce type chroniqués plus haut. L’entreprise était quand même assez risquée, tant le mimétisme entre les deux séries est encore plus flagrant lorsqu’elles sont réunis  : Cassie ressemble beaucoup à Eva et Vlad à Michael, le scénariste joue d’ailleurs avec cette ressemblance physique à de nombreuses reprises. Le tout est agrémenté de nombreux guests issus des deux séries, on y croise de nombreux slashers et monstres des deux séries, la scène finale étant même une sorte de Who’s Who géant des menaces affrontées par les deux duos d’anti-héros.
Au scénario on a Brandon Jerwa qui s’est visiblement bien renseigné aux vues des multiples références faites aux deux séries et aux dessins Cezar Razek, au style classique mais efficace.

Army of Darkness Vs. Hack/Slash (Crossover en 6 numéros, actuellement en cours de publication)

55La rencontre entre deux chasseurs de monstres légendaires  : Cassie Hack et Ash Williams  !
Le crossover étant en cours de publication aux États-Unis, je ne peut pas vraiment en dire grand chose… De ce que j’en ai compris, chaque épisode confrontent le duo a des monstres différents.

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Hack/Slash & Dexter Vs. Jason (Page publiée sur internet)

Crossover triple mettant en scène nos deux héros accompagné du héros de la série Dexter, affrontant le croque-mitaine de Crystal Lake, Jason Voorhees.
Il s’agit d’une simple page, dessinée par Tim Seeley et publiée gratuitement sur internet. Le message de Seeley est clair  : Il veut qu’ont le laisse utiliser ces deux personnages lors de crossovers  !

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The Art of Hack/Slash Volume 1 et 2

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Deux artbooks sortis en 2010 chez Devil’s Due Publishing et jamais réimprimés depuis. Ces deux livres reprennent la plupart des couvertures et illustrations réalisées par les différents dessinateurs et illustrateurs ayant travaillé sur la série.

IV. Guide de lecture

Hack/Slash est une série assez longue, jonglant entre mini-séries, ongoing, crossovers et numéros spéciaux, il n’est pas vraiment facile de s’y retrouver.
En France, seul les deux premiers arcs ont étés traduits dans un seul volume, chez le défunt éditeur Wetta Worldwide. On le trouve encore très facilement à un prix modique dans certaines boutiques et sur internet, pour se lancer dans la série c’est l’idéal, les deux premiers arcs étant très représentatifs de l’ensemble de la série. Par contre pour la suite, pas d’autres solutions que la VO pour le moment…
Afin d’aider les nouveaux lecteurs et même ceux qui ont du mal à s’y retrouver, voici donc un petit guide de lecture, principalement basé sur les éditions reliées.
Pas de secrets, à l’heure actuelle, la meilleure façon de découvrir la série dans son ensemble sont les omnibus : Ces imposants volumes contiennent la quasi-totalité de la série et sont assez bon marchés.

LES TRADE PAPERBACKS :

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First Cut (Publié en Octobre 2005 par Devil’s Due Publishing, puis réimprimé en 2012 par Image Comics)

Contient les arcs  :

–  Euthanized

–  Girls Gone Dead

–  Comic Book Carnage

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60Death By Sequel (Publié en novembre 2007 par Devil’s Due Publisihing, puis réimprimé en 2012 par Image Comics)

Contient les arcs  :

–  Land of Lost Toys

–  Slice Hard

–  Trailers Part One

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Friday the 31st (Publié en 2007 chez Devil’s Due Publisihing, puis réimprimé en 2010 par Image Comics)

Contient les arcs et numéros  :

–  Hack/Slash Vs. Chucky

–  Hack/Slash numéros 1 à 4

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62Revenge of the Return Part 4
(Publié en 2008 chez Devil’s Due Publishing)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash numéros 5 à 10

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63Reanimation Games (Publié en 2009 chez Devil’s Due Publishing)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash 11

–  Parties non-affiliés au crossover avec Bump des numéros 12 et 13

–  Hack/Slash numéros 14 à 17

–  Hack/Slash Annual 1 (Crossover avec Suicide Girls)

64In Revenge & In Love (Publié en novembre 2009 chez Devil’s Due Publishing)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash 18 à 23

–  Hack/Slash  : Entry Wound

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65New Bloods, Old Wounds (Publié en Mars 2010 chez Devil’s Due Publishing)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash 24 à 28

–  Cassie and Vlad Versus Bloody Mary (Récit inédit, exclusif à ce trade paperback)

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66Super Sidekick Sleepover Slaughter (Publié en Novembre 2010 chez Image Comics)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash numéros 29 à 32
–  Hack/Slash et Hackoween crossover

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My First Maniac (Publié en 2011 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Hack/Slash  : My First Maniac numéros 1 à 4
Ce livre existe en deux versions  : une version softcover et une version Hardcover limitée à 200 exemplaires, signée par Tim Seeley.

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68Torture Prone (Publié en Septembre 2011 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Murder Messiah (Hack/Slash Annual 2)
–  Hack/Slash Vol. 2 numéros 1 à 4
–  Night Funeral in Eminence

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69Dead Celebrities (Publié en Août 2012 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Hack/Slash Vol. 2 numéros 5 à 8
–  Hack/Slash Annual 3 (Crossover avec Hatchet)

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70Marry, F**k, Kill (Publié en Janvier 2013 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Hack/Slash Vol. 2 numéros 9 à 15

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71Dark Sides (Publié en Avril 2013 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Hack/Slash Vol. 2 numéros 16 à 19
–  Hack/Slash et Mercy Sparxx Crossover

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72Final (Publié en Juin 2013 chez Image Comics)

Contient les numéros  :
–  Hack/Slash Vol. 2 numéros 20 à 25

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LES OMNIBUS  :

73Omnibus 1 (Publié en Juillet 2010)

Contient les arcs et numéros  :

–  Euthanized

–  Girls Gone Dead

–  Comic Book Carnage

–  Hack/Slash Evil Ernie

–  Land of Lost Toys

–  Slice Hard

–  Trailers Part One

–  Blood and Nuts

–  Tub Club

–  Orbituary

–  Dead Celebrities

–  Once Bitten

–  Slashing Through The Snow

–  Hack/Slash Vs. Chucky

Ce volume contient les rééditions des numéros publiés chez le précèdent éditeur, Devil’s Due Publishing. Cet omnibus est aussi la seule réimpression dans laquelle on trouve le crossover avec Evil Ernie.

 74Omnibus 2 (Publié en août 2010)

Contient les arcs et numéros  :

–  Gross Anatomy (Hack/Slash 1)

–  Shout at the Devil (Hack/Slash 2 à 4)

–  Love Stories (Hack/Slash 5)

–  Double Date (Hack/Slash 6)

–  Tub Club (Hack/Slash 7 à 9)

–  Little Children (Hack/Slash 10)

–  The Coldest Dish (Hack/Slash 11)

–  Murder/Suicide (Hack/Slash Annual 1)

–  Interlude (Hack/Slash 12 et 13, en fait les parties non liés au crossover Hack/Slash et Bump)

–  Over the Rainbow (Hack/Slash 14)

–  Cassie & Vlad Meets The Re-Animator (Hack/Slash 15 à 17)

Cet omnibus est en fait incomplet, les numéros 12 et 13 concernant le crossover avec Bump en sont absents (tout comme dans le trade paperback), pour des problèmes de droits. Néanmoins, cela ne gène pas la lecture, aucune référence directe n’étant faite à ce crossover dans les numéros suivants.

 75Omnibus 3 (Publié en Novembre 2010)

Contient les arcs et numéros  :

–  Closer (Hack/Slash 18 à 20)

–  Mind Killer (Hack/Slash 21 à 22)

–  Mad, Mad Mailman/Blood Bower (aussi appelé Double Feature, Hack/Slash 23)

–  Entry Wound

–  Sons of Man (Hack/Slash 24 à 25)

–  Foes and Fortune (Hack/Slash 26 à 27)

–  Something’s Fishy (Hack/Slash 28)

–  Super Sidekick Sleepover Slaughter (Hack/Slash 29 à 32)

–  Hackoween (Crossover avec Halloween Man)

–  Living Corpse Annual (Crossover avec The Living Corpse)

Le crossover avec The Living Corpse est également disponible dans le premier omnibus de The Living Corpse et le crossover avec Halloween Man est également disponible dans le premier trade paperback de Halloween Man, The Return of the Loving Dead.

76 Omnibus 4 (Publié en Mai 2012)

Contient les arcs et numéros  :

–  The Gift of Hack/Slash (2011 Hack/Slash Holiday Special)

–  Murder Messiah (Hack/Slash Annual 2)

–  Crossroads (Hack/Slash Vol. 2 numéros 1 à 4)

–  Mystery Woman (Crossover avec Fantomah, Hack/Slash Vol. 2 numéro 5)

–  Night Funeral In Eminence (Hack/Slash Annual 3)

–  Fame Monster (Hack/Slash Vol. 2 numéros 6 à 8)

–  Interdimensional Women’s Prison Breakout (Hack/Slash Vol. 2 numéros 9 à 11)

–  Hatchet/Slash (Crossover avec Hatchet, Hack/Slash Annual 3)

–  Hack/Slash Meets Zombies Vs. Cheerleaders

Cet omnibus est la seule réimpression dans laquelle on trouve le crossover avec Zombies Vs. Cheerleaders ainsi que le numéro Holiday Special 2011.

77 Omnibus 5 (Publié le 18 juin 2013)

Contient les arcs et numéros  :

–  Monster Baiting (Hack/Slash Vol. 2 numéros 12 à 15)

–  The Good Son (Hack/Slash Vol. 2 numéros 16 à 17)

–  The Case of the Killer and the Questing King (Hack/Slash Vol. 2 numéro 18)

–  Hack/Slash/Repeat (Hack/Slash Vol. 2 numéro 19)

–  Hack/Slash Mercy Sparxx (Crossover avec Mercy Sparxx)

–  Final (Hack/Slash Vol. 2 Numéros 20 à 25)

Cet omnibus contient exactement la même chose que les trade paperbacks 11 à 13.

LES CROSSOVERS  :

78Bomb Queen : Gang Bang (Publié en Novembre 2011 chez Image Comics)

Contient les arcs  :

–  Bomb Queen versus Blacklight

–  Bomb Queen Presents: All-Girl Comics

–  Bomb Queen Presents: All-Girl Special

–  Bomb Queen vs. Hack/Slash

Ce trade paperback est la seule réimpression dans laquelle on retrouve le crossover entre Hack/Slash et Bomb Queen.

79Hack/Slash/Eva : Monster’s Ball (Publié en janvier 2012 chez Dynamite)

Contient les numéros  :

–  Hack/Slash/Eva numéros 1 à 4

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V. Les influences cinématographiques et autres

Hack/Slash est une série horrifique ne reniant à aucun moment ses racines : Les influences y sont même parfois évidentes pour un fan aguerri de cinéma d’horreur. Néanmoins, pour quelqu’un qui n’est pas amateur de ce genre cinématographique, ces références (que j’ai abordé succinctement au détour des résumés de certains arcs plus haut) ne seront pas vraiment identifiées et c’est bien dommage car les films d’horreur des années 80/90 dont sont inspirés certaines histoires de Hack/Slash sont un véritable pan de la culture cinématographique américaine.
Vous avez aimé Hack/Slash, les films d’horreur ne vous impressionnes pas trop ? Voici donc une petite sélection de films à découvrir pour patienter entre chaque numéro de votre comic préféré  !

La série des Halloween

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En tout dix films, dont neuf mettant en scène l’un des tueurs les plus célèbres de l’horreur, Mickael Myers.
Mickael Myers est chronologiquement parlant le premier slasher de l’histoire du cinéma et est celui qui posa les bases de ce style : Il est grand, fort, silencieux, se déplace lentement et de façon presque mécanique et semble invincible, se relevant à chaque coup ou blessure qu’on lui inflige. Il porte également un masque blanc lui couvrant tout le visage (qui lui valu le surnom de The Shape), le rendant totalement inhumain. Il a aussi une prédisposition pour les meurtres à mains nues ou avec certains objets contondants.
L’histoire c’est donc celle de Mickael Myers, qui à l’age de 6 ans massacre toute sa famille avec un couteau de cuisine. Il est interné en asile psychiatrique et s’échappe 15 ans plus tard et retourne dans sa ville natale d’Haddonfield pour recommencer le massacre…
Films à voir  :

Halloween, La Nuit des Masques (John Carpenter, 1978)

Halloween II (Rick Rosenthal, 1981)

Halloween (remake du premier par Rob Zombie, 2007)

Halloween II (remake du second, toujours par Rob Zombie, 2009)

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Les films 4 à 6 se suivent et forment la saga Mickael Myers/Jamie Lloyd cette dernière étant la dernière survivante de sa famille.

 La série des Vendredi 13

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Jason Voorhees va massacrer des adolescents fornicateurs et fumeurs de joints autour de son lac maudit dans douze films, dont un crossover avec Freddy Krueger.
Jason est une dérivation rurale de Mickael Myers : Ils ont quasiment le même mode opératoire et utilisent les mêmes armes et techniques de meurtre. Mais là où les Halloween tentent souvent de garder un cadre assez crédible, la série des Vendredi 13 dérive très vite sur du surnaturel et le gore outrancier, Jason passant même au statut de mort-vivant dès le sixième opus. Le dernier opus sorti en 2009 est un remake du second film, Le Tueur du Vendredi.
Jason Voorhees c’est qui ? Un jeune garçon attardé mental né avec une déformation faciale qui se noiera dans le lac de Crystal Lake alors qu’il était en colonie de vacances. La faute aux moniteurs qui ne le surveillaient pas mais faisaient l’amour… Jason réapparaît des années plus tard et massacre toute personne s’approchant de prêt ou de loin de son lac.
Jason est extrêmement fort et résistant, sa condition physique est même quasiment inhumaine. Il porte un masque de hockey et son arme préférée est une machette.

Films à voir  :

Vendredi 13 (Sean S. Cunningham, 1980) Il s’agit du premier film de l’acteur Kevin Bacon.

Meurtres en 3 Dimensions (Steve Miner, 1982)

Vendredi 13, Jason Le Mort-Vivant (Tom Mc Loughlin, 1986)

Jason Va En Enfer (Adam Marcus, 1993)

Freddy Vs Jason (Ronny Yu, 2003)

83

Je précise que les 6 premiers films se suivent directement, le suivant reprenant là où le précèdent s’arrête, les films deviennent des stand-alone à partir du septième.

 La série des Freddy (Les Griffes de La Nuit)

84 

Première série de slasher a ajouter un coté surnaturel, neuf films en tout (dont un crossover avec Jason Voorhees) avec pour personnage central Freddy Krueger, un tueur d’enfants supposé mort qui attaque et tue ses victimes dans leur sommeil en hantant leurs rêves.
Freddy Krueger était donc un tueur d’enfants qui sévissait dans la petite ville de Springwood, il enlevait les enfants, les torturait avec un gant comportant des lames de couteaux à chaque doigt (dans le remake sorti en 2010, il est même confirmé qu’il abusait sexuellement d’eux, ce qui était juste sous-entendu dans les films précédents) et les tuait puis faisait disparaître les corps en les brûlant dans une chaudière. Il est finalement arrêté mais suite à un vice de procédure, rapidement libéré. Excédés, les parents des enfants le traque et le brûle vif.
Freddy est un tueur sadique, qui aime faire souffrir ses victimes en les confrontant à leurs pires cauchemars. C’est un personnage d’une cruauté sans pareil, sarcastique et quasiment immortel. Il porte un pull à rayures rouges, il a le visage atrocement brûlé et porte un petit chapeau ainsi que son gant à lames de couteaux.

 Films à voir  :

Les Griffes de La Nuit (Wes Craven, 1984)

Les Griffes du Cauchemar (Chuck Russel, 1987)

La Fin de Freddy – L’Ultime Cauchemar (Rachel Talalay, 1991)

Freddy Sort de la Nuit (Wes Craven, 1994)

Freddy Vs Jason (Ronny Yu, 2003)

Freddy, Les Griffes de la Nuit (Remake de Samuel Bayer, 2010)

85

Hormis le premier et le troisième, les films ne se suivent pas et peuvent être regardés indépendamment l’un de l’autre. Le remake est assez décrié par les fans mais personnellement je l’ai bien aimé.

 La série des Re-Animator

86

Trois films, dont le premier est inspiré par une nouvelle de HP Lovecraft, Herbert West The Re-Animator.
Les films ont donc pour «héros» Herbert West, un universitaire détenteur d’un fluide lui permettant de ramener à la vie de la chaire morte. Sauf que West a tout du savant-fou, multipliant les expériences toutes plus inutiles que morbides, créant notamment des hybrides tous plus loufoques les uns que les autres. Herbert n’en reste pas moins un personnage particulièrement manipulateur, se servant de son entourage pour mener à bien ses expériences. C’est un véritable scientifique complètement dévoué à sa discipline, pour qui la science mérite tout les sacrifices. Il n’est pas mauvais en soit, mais ses convictions l’amènent souvent à mener des expériences toutes plus horribles les unes que les autres.

 Films à voir  :

Re-Animator (Stuart Gordon, 1985)

Re-Animator 2, Le fiancée de Re-Animator (Brian Yuzna, 1990)

87

La série des Chucky (Jeu D’Enfant/Child’s Play)

88

Les films consacrés à Chucky sont au nombre de six, le dernier devant sortir courant 2013. Le personnage central est Chucky, une poupée dans laquelle s’est réincarné un tueur en série, Charles Lee Ray, surnommé l’étrangleur. Alors qu’il est abattu par la police, Ray se cache dans un magasin de jouets et se sert de ses connaissances en vaudou pour transférer son âme dans une poupée à la mode, la poupée Brave Gars. Offert à un jeune garçon, il va alors continuer à tuer sous cette forme.
Chucky n’a aucune cible favorite particulière, il tue pour le plaisir et même si il a au début du mal à assumer sa nouvelle identité, il comprendra vite qu’il est plus facile de s’adonner à ces pulsions meurtrières sous cette forme.

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Films à voir  :

Jeu d’Enfant (Tom Holland, 1988)

Chucky 2  : La Poupée de Sang (John lafia, 1990)

Chucky 3 (Jack Bender, 1991)

La Fiancée de Chucky (Ronny Yu, 1998)

Le Fils de Chucky (Don Mancini, 2004)

Les six films se suivent, le dernier doit sortir fin 2013.

 Butcher, La Légende de Victor Crowley (Hatchet)

90

Pour le moment deux films ont été consacrés au monstrueux Victor Crowley, le slasher vivant dans les marais de Louisiane.
Victor Crowley était un enfant monstrueux, caché et élevé par son père dans les marais de Louisiane. Un jour la cabane où ils vivent prend feu et son père tente de défoncer la porte avec une hache pour sortir son fils  : Malheureusement, Victor se trouvait derrière la porte et meurs en prenant un coup de hache…
Des années plus tard, des meurtres sanglants ont lieu dans les marais et une légende locale les imputes à Victor qui aurait survécu et vivrait maintenant dans le marais, massacrant tous les imprudents s’approchant de son territoire.

 91

Films à voir  :

Butcher, La légende de Victor Crowley (Adam Green, 2006)

Butcher 2 (Adam Green, 2010)

La série des Hellraiser

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Les films Hellraiser sont inspirés par une courte nouvelle du même nom, écris par Clive Barker. Ce dernier réalisera d’ailleurs lui-même le premier film.
Le Cube est un artefact permettant d’appeler des créatures démoniaques appelé les Cénobites. Les Cénobites vivent dans une dimension parallèle appelée le Hellraiser, une dimension dans laquelle la souffrance et la jouissance ne font qu’un. Toute personne invoquant les Cénobites fini torturé, souvent à mort mais si il a assez de volonté, peut devenir l’un des leurs. Le chef des Cénobites se nomme Pinehead, une créature au teint blanc habillé de cuir, au visage constellé de clous.
Les Cénobites sont des créatures extrêmement sadiques, puisant leur force dans la souffrance. Ils sont malgré tout très enclins aux manigances et autres pactes et ont peut donc marchander avec eux.

 93

Films à voir  :

Hellraiser, Le Pacte (Clive Barker, 1987)

Hellraiser II  : Les Écorchés (Tony Randel, 1988)

Hellraiser III (Anthony Hickox, 1992)

Hellraiser IV (Kevin Yagher, 1996)

 Candyman

94

Candyman est une légende urbaine, si on dit son nom trois fois devant un miroir il vient pour vous tuer.
Daniel Robitaille était autre fois un esclave noir à la Nouvelle-orléans, tué pour avoir eu une relation avec une femme blanche : On lui coupa la main et ont le recouvra de miel (d’où son surnom), il finira tué par les piqûres d’abeilles. Depuis son existence de martyr est devenue une légende urbaine et il est craint parmi les habitants des quartiers déshérités. Une jeune journaliste va enquêter sur cette légende et découvrir que Candyman est bien plus qu’une légende.
Candyman est l’un des films de croque-mitaine les plus réussis  : L’interprétation de Tony Todd dans le rôle du mystérieux tueur y est pour beaucoup, ajouté à la bande-son absolument envoûtante de Phillip Glass, Candyman est un véritable spectacle macabre gothique et horrifique.
Le scénario est inspiré d’une nouvelle de Clive Barker, The Forbidden.

 95

Films à voir  :

Candyman (Bernard Rose, 1992)

Candyman II (Bill Condon, 1995)

Note  : Pour le fun, j’ai également disséminé dans le titre de chaque résumé des arcs de Hack/Slash des références à de nombreux autres films d’horreur et autres médias, je vous laisses le soin de les découvrir et de vous renseigner sur lesdits films.

VI. Les autres comics d’horreur

Hack/Slash c’est bien, c’est très bien même, mais existent-ils d’autres comics d’horreur dans le même genre  ? La réponse est bien sûr que oui  ! Vais-je en parler  ? Oui également  !
Après les films, voilà un autre moyen de prolonger le plaisir entre chaque numéro de Hack/Slash. Entre créations originales et comics dérivés de films, voilà un petit tour d’horizon des autres séries horrifiques sur papier.

Jason Vs. Leatherface (mini-série en 3 numéros publié aux USA par Topps Comics en 1995)

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Préquel à Jason Va en Enfer, cette mini-série nous raconte la rencontre au sommet entre Jason Voorhees des films Vendredi 13 et la famille de dégénérés Texane des films Massacre à la Tronçonneuse.
Des industriels peu scrupuleux se mettent en tête de vider le lac Crystal, fief de Jason, alors que le lac est dragué, notre croque-mitaine se retrouve dans une benne de déchets dont le contenu fini déversé en plein Texas. Jason chemine, tuant quelques quidams au passage, jusqu’à rencontrer une famille de psychopathes tristement célèbres. Lesdits psychopathes se prennent alors d’affection pour Jason, mais ce dernier va finir par avoir pas mal de divergences avec ces nouveaux «amis»…

 Une très bonne BD, écrite par la romancière Nancy A. Collins et dessinée par Jeff Butler, le tout supporté par des couvertures peintes de Simon Bisley. Malheureusement, elle est aujourd’hui quasiment introuvable  : Topps Comics a fait faillite depuis bien longtemps et cette mini-série n’a jamais été rééditée…

(Note  : Je suis en train de la traduire en français, je la mettrais à disposition sur le net pour qui veut la lire une fois que j’aurais terminé la traduction)

Vendredi 13 (mini-série en 5 épisodes publiée par Wildstorm aux USA en 2006 et Panini en France dans la collection Darkside en 2008)

97Entièrement nue, couverte de sang et les dents cassées, une jeune fille se traîne horrifiée sur une route de campagne. Recueillie par un couple en camping-car, elle est amenée à l’hôpital et tient des propos incohérents  : Jason Voorhees, le tueur de la légende, aurait massacré tous ses amis…

Une BD parfaitement dans l’esprit des films, donc si vous aimez ces derniers, vous serez en terrain connu. De plus Justin Gray et Jimmy Palmiotti ont eu la très bonne idée de saupoudrer leur récit d’une bonne dose de surnaturel, donnant à Jason un aspect encore plus terrifiant. Aux dessins, Adam Archer retranscrit parfaitement les abords brumeux de Crystal Lake et on se surprend à reconnaître certains lieux au premier coup d’œil.

Une très bonne BD, que les amateurs de série B horrifique sauront apprécier à sa juste valeur.

Ce livre est en fait la traduction de Friday The 13th Book 1 en VO.


Friday The 13th  : Book 2
(compilation des histoires Pamela’s Tale, The Abuser & The Abused, Bad Land et How I Spent My Summer Vacation) publié en 2008 par Wildstorm aux USA, jamais publié en France.

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Quatre histoires avec aux commandes des artistes de prestige comme Jason Aaron, Ron Marz ou Mike Huddleston.
Pamela’s Tale raconte l’histoire de la mère de Jason, Pamela  1 : De son passé de femme battue à la naissance de Jason, on suit l’itinéraire de cette femme au destin dramatique qui fera d’elle une meurtrière.
C’est de loin la meilleure histoire du livre, racontant un pan méconnu de la mythologie de Vendredi 13.
The Abuser & The Abused met Jason face à l’une de ses fans, mais Jason n’est pas du genre à aimer les fan-club… Ce qui fait tout l’intérêt de cette histoire pour un fan de Hack/Slash c’est que la fameuse fan de Jason est un sosie quasi conforme de Cassie, donnant aisni une idée de ce que serait une éventuelle rencontre entre le croque-mitaine de Crystal Lake et la fameuse chasseuse de slashers.

 99

Bad Land remonte là-aussi dans le passé de Crystal Lake pour nous prouver qu’avant même l’arrivée de Jason, cette terre était déjà marquée par le sang. Enfin dans How I Spent My Summer Vacation, ont fait la connaissance de Davie, jeune garçon handicapé en colonie de vacances à Crystal Lake. Davie est le souffre-douleur de ses camarades et l’arrivée de Jason vont donner des vacances mémorables au jeune garçon.

 Honnêtement un très bon livre, les quatre histoires proposées sont franchement toutes de qualités Mention spécial à Pamela’s Tale, qui donne un éclairage nouveau sur ce qui poussera la mère de Jason à devenir une meurtrière. Un livre que tout fan de films d’horreur se doit d’avoir dans sa bibliothèque.

Freddy, Les Griffes de la Nuit (2 mini-séries publiées en 2006 par Wildstorm aux USA et publiées en 2008 en France par Panini dans la collection Darkside)

100Compilation de deux histoires mettant en scène le croque-mitaine de la rue Elm.
Dans la première, une jeune fille martyrisée par Freddy danssces rêves décide de faire appel à son père, un ancien soldat, pour l’aider. Dans la seconde, le membre d’un groupe de jeunes se fait tuer et tout porte à croire que le responsable est Freddy, ses amis font donc appel à un ancien dieu maya des rêves pour leur venir en aide.

Encore une fois une BD clairement destinée aux fans de cette saga mythique : Chuck Dixon emprunte beaucoup au folklore du troisième film est satisfera sans nul doute les amateurs d’horreur. Les dessins sont assurées par Kevin West qui réussi notamment à reproduire à merveille le faciès brûlé de Robert Englund.

Freddy Vs. Jason Vs. Ash Vol. 1 et 2 (2 mini-séries de 6 numéros chacune, publié par Wildstorm en 2008 et 2009, jamais publiées en France)

101

La rencontre entre trois légendes de l’horreur  : Freddy, Jason et Ash, le héros des films Evil Dead.
Dans la première histoire, Ash est dépêché dans un des magasins S-Mart (Chaîne de magasins pour lesquels il travaille) afin de le re-dynamiser. Manque de bol, ce magasin se trouve à Crystal Lake et les événements vus dans Freddy Vs Jason viennent tout juste de se terminer. Ayant eu vent de l’existence du Livre des Morts, Freddy veut s’approprier le fameux ouvrage afin d’utiliser les incantations se trouvant à l’intérieur pour revenir sur terre. C’est sans compter Ash mais aussi Jason, prêt à tout pour empêcher le tueur des rêves d’arriver à ces fins.

Un premier livre assez intéressant et ambitieux, mais au final assez classique et dont le principal intérêt et de voir les trois personnages s’affronter. Les dessins sont très bons, Jason Craig réussissant à parfaitement reproduire les visages de Robert Englund (Freddy) et Bruce Campbell (Ash).

102 

La seconde, sous-titrée The Nightmare Warriors suit directement les événements du premier tome. Une expérience du gouvernement sur le livre des morts ramène Freddy Krueger, toujours en possession de ses pouvoirs, dans notre monde. Interrogé par le gouvernement, il fini par tuer la plupart des agents et s’enfuit. Pendant ce temps, Jason veut se venger de Freddy, semant la mort sur le chemin le séparant de son ennemi. Mais la résistance est aussi en marche avec la formation d’un petit groupe composé des différents survivants des massacres perpétrés par Freddy et Jason, groupe mené par Ash.

 Un livre bien plus intéressant que le premier, qui multiplie les références aux trois sagas avec un final absolument dantesque, une très bon moment de lecture.

Bigfoot (Mini-série en 4 épisodes publié aux USA par IDW Publishing en 2005 et par Toth en 2006 en France)

103Dans les années 70, un homme et une femme se font massacrer dans un chalet en montagne par un monstrueux Bigfoot. Seul le petit garçon du couple survis, profondément traumatisé. Plusieurs années plus tard, des meurtres similaires recommencent au même endroit, il est temps pour le jeune homme aujourd’hui adulte de prendre sa revanche et de découvrir un secret honteusement dissimulé dans la région.

Une BD d’horreur absolument géniale  ! D’un coté on a un casting de rêve  : Au scénario, Steve Niles (30 Jours de Nuit) et Rob Zombie (les remakes des deux premiers Halloween) et aux dessins nul autre que la légende vivante du comics underground, Richard Corben. L’histoire est sombre et violente et ponctuée de révélations assez incongrues, une excellente BD à lire absolument si vous aimez les histoires d’horreur.

The Nail (mini-série en 4 épisodes publiée aux USA par Dark Horse, jamais publiée en France)

104Nail est un catcheur sur le déclin passant sa vie sur les routes des USA en compagnie de sa famille, allant d’un gala de catch à un autre. Sa famille commence à se lasser de cette vie et Nail, qui se fait vieux, songe sérieusement à raccrocher la batte cloutée qui a fait sa renommée. Une nuit, alors qu’il a rendez-vous avec un de ces amis catcheur, Nail, son ami et sa famille vont se retrouver coincés sur une colline, assiégée par des bikers-démons sanguinaires. Nail va alors tout faire pour protéger sa famille, quitte à laisser exploser un coté de sa personnalité qu’il a longtemps caché.

 Le scénario est encore une fois signé par le tandem Steve Niles/Rob Zombie, quand aux dessins Nat Jones livre une prestation absolument sublime  : Nail est sans conteste l’un des meilleur comic d’horreur que j’ai lus, son seul défaut étant sa durée, beaucoup trop courte car ont sent clairement en lisant la BD que les auteurs avaient de plus grandes ambitions…

Hellraiser (mini-série en 8 épisodes, publiée par Boom! En 2010 aux USA et en cours de publication en France chez l’éditeur French Eyes, trois volumes sur quatre parus au moment où j’écris ces lignes)

105Pinehead se lasse de sa condition de maître des cénobites et n’a plus qu’une envie : Retourner sur terre. Pour cela il fait appel à la seule personne pouvant l’aider, sa pire ennemie, Kristy Cotton.

Clive Barker revient sur sa création et signe en compagnie de Christopher Monfette avec cette suite à sa propre série, une très bonne BD que je recommande chaudement.

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CONCLUSION X 2

Me voilà donc sur le point de mettre un point final à ce dossier sur un de mes comics favoris. Point final au dossier lourd de sens puisque j’ai commencé à écrire ce dossier sans savoir que la série prendrait fin dans le dernier tradepaper back, je suis comme ça moi, je ne prête pas trop attention aux sites internet et aux multiples informations qu’ils dispensent, je me contente du minimum, préférant en savoir le moins possible et garder une certaine «  fraîcheur  » à mes lectures. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir un «The End» définitif à la fin du dernier volume…

C’est donc comme ça que se termine pour moi Hack/Slash (en même temps que l’écriture de ce dossier), avec le sentiment nostalgique d’avoir passé sept ans à suivre les aventures de ce duo de chasseurs de monstres iconoclastes et attachants.

Malgré son coté horrifique, Hack/Slash c’était aussi une série fraîche, sortant des sentiers battus, parfois drôle, souvent dramatique porté par une héroïne moderne, pleine de qualités, mais aussi de défauts qui la rendait particulièrement attachante. Il est rare que je me passionne autant et mette autant d’énergie à vouloir partager ma passion en écrivant ce genre de dossier, mais tout a une fin et c’est donc résolu que je me dois de vous laisser pour aller ranger les ouvrages qui m’ont aidé à écrire ce dossier, et lorsque je me retournerai une dernière fois pour les voir sur mon étagère, c’est avec un sourire qu’intérieurement je dirai merci à Tim Seeley, Cassie, Vlad, Cat et Pooch pour tout ces merveilleux moments de lecture qu’ils m’ont offert. Vivez bien dans vos mondes de papier et je vous dis au revoir, mais certainement pas adieu parce qu’un bon film d’horreur a toujours une suite ou un remake.

5 commentaires sur “Hack/Slash, le dossier qui tue de Julien Lordinator

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  1. Le meilleur dossier de tout les temps !!!! ❤ bravo, merci Katchoo et MERCI JULIEN LORDINATOR ! Même si je n'ai pas pu avoir l'article en avant première (snif) cela valait largement le coup d'attendre !!!!

  2. Woaw woaw woaw. Ca fait plaisir qu’on parle d’Hack/slash, en français, et dans un dossier aussi complet ! Bravo pour le boulot !
    A mettre à jour peut-être pour inclure Son of Samhain, le crossover avec Army of darkness, etc…

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